Ce devait être la dernière édition du Grand Prix de la Meule bleue, ce rassemblement organisé depuis trois ans et qui est passé par l'île d'Yeu, le passage du Gois à Noirmoutier ou encore les Champs-Elysées à Paris l'an dernier. « J'avais annoncé que c'était la dernière édition. Mais quand je vois l'engouement des gens, ça fait réfléchir à la suite à donner à tout ça », explique Philippe Maindron, l'organisateur en chef dont l'entreprise, Maindron Production, est implantée à La Rabatelière, en Vendée. L'organisation qui a nécessité « trois personnes à temps plein durant un an est compliquée, concède-t-il. Pour un budget de 920.000 euros que l'on peine à boucler, mais dont on espère qu'il nous en amènera d'autres. Il faut que l'on montre que les événements décalés sont une bonne solution ».
100 équipages sur le circuit Bugatti
Le 16 septembre, le Grand Prix de la Meule bleue a rassemblé 500 pilotes de 100 équipes et 15.000 visiteurs en tout (selon les organisateurs). Patrons, cadres, salariés, clients, partenaires étaient tout de rouge et blanc vêtus, unis dans un même délire sur le thème « les férias de la meule ».