
Le Journal des Entreprises : Philippe Oléron, pourquoi l'association Dirigeants Responsables de l’Ouest (DRO) que vous présidez organise-t-elle cette première édition des Universités de l'économie responsable ?
Philippe Oléron : L'association arrive aujourd'hui à l'âge de la maturité. DRO compte 105 adhérents, représentant 37 000 salariés, en région nantaise. Pour mémoire, l'objectif de l'association est de regrouper des entreprises ayant décidé de mettre la RSE au cœur de leur stratégie d'entreprise et d'en témoigner par l'engagement et l'exemplarité de leurs dirigeants. Notre groupe d'entrepreneurs œuvre pour une économie plus responsable et plus durable, dans un esprit de solidarité avec les parties prenantes de l'entreprise et les générations futures. Nous avons été pionniers dans ce questionnement RSE, nous avons mené des expérimentations, nous nous revendiquons agitateurs d'idées. C'est tout cela que nous voulons partager avec les acteurs du territoire, les 28 et 29 juin prochains, avec le lancement de ces universités de l'économie responsable.
Quel sera le programme de ces journées ?
P. O. : Nous nous interrogerons sur le sens et le rôle de l'entreprise de demain en explorant des thèmes, tels que le leadership dans la complexité, le sens du travail avec l'intelligence artificielle, l'économie circulaire, etc. Notre volonté est de fournir aux participants des idées, mais aussi des solutions, des tendances stratégiques et opérationnelles, en lien avec la RSE.
Au-delà de ce temps fort, comment va évoluer DRO ?
P. O. : Nous allons continuer à développer le réseau. L'association est en croissance avec 20 nouveaux membres par an à Nantes. Depuis cette année, il y a une association DRO en Bretagne. DRO Anjou va démarrer. L'idée, c'est de partager notre expérience avec d'autres entreprises qui vont essaimer cette dynamique RSE sur d'autres territoires, proches d'abord, puis plus éloignés.