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Adom Vendée victime d’une rumeur de rachat
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Adom Vendée victime d’une rumeur de rachat

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L’entreprise d’aide à domicile Adom Vendée, basée à Saint-Hilaire-de-Riez, a été victime d’une rumeur début avril. Il se murmurait que la société avait été rachetée par un de ses concurrents. Rapidement démentie, cette rumeur a finalement bénéficié au dirigeant.

— Photo : Adom Vendée

« Lundi dernier, une de mes salariés est venue me voir pour me demander si notre entreprise avait été rachetée par notre concurrent Axeo. Ça a été comme un coup de massue sur ma tête », lance Fabien Pasquerault, le dirigeant de l’entreprise d’aide à domicile Adom Vendée (45 salariés, 1M€ de CA). Quelques heures plus tard, une des bénéficiaires remontait la même information. Pourtant, pas question pour cet entrepreneur de vendre son entreprise basée à Saint-Hilaire-de-Riez. « J’ai tout de suite fait un démenti sur ma vitrine. La réputation de mon entreprise était en jeu », estime le dirigeant.

Dans la foulée, Fabien Pasquerault a décidé de se rendre directement à la mairie. « Mon personnel m’a suivi », se réjouit-il. Après quelques minutes de doute au sujet du rachat, les salariés se sont en effet tous mobilisés pour défendre leur société. L’objectif : demander à la municipalité de mener une enquête afin de connaître les personnes à l’origine de cette fausse information et leurs intentions. « Nous savons désormais qu’il s’agit de deux bénévoles du centre communal d’action social (CCAS) et que l’objectif était de nuire à l’entreprise pour favoriser la concurrence », assure le dirigeant.

« Les salariés vraiment attachés à l’entreprise »

« Cette histoire a perturbé tout le monde, poursuit-il. En premier lieu les salariés et les bénéficiaires, qui sont âgés et fragiles. » Mais une fois ces personnes rassurées, le dirigeant s’est rendu compte que la rumeur était finalement plutôt bénéfique. « Nous avons reçus de nombreux messages, de la part de confrères de toute la France mais aussi des habitants de Saint-Hilaire de Riez. Des messages de bienveillance, de solidarité », explique le dirigeant, qui a fait parler de son entreprise grâce à cette histoire.

Et la rumeur a également permis de ressouder les équipes de la société. « Je me suis rendu compte que mes salariés étaient vraiment attachés à l’entreprise et qu’ils étaient prêts à se battre pour la défendre. Ça m’a fait chaud au cœur », confie Fabien Pasquerault.

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