À horizon 2030, 8 000 points de charge rapide seront installés. Electra (55 salariés, CA non communiqué) veut aller vite pour “révolutionner la recharge de véhicules électriques dans toutes les grandes et moyennes agglomérations françaises”. Pour y parvenir, l’entreprise cofondée à Wasquehal (Nord) en 2020 par Aurélien de Meaux, ancien dirigeant de la start-up Cheerz, le Nordiste Augustin Derville et Julien Belliato, réalise un nouveau tour de table, après une première levée de 15 millions d’euros l’année dernière auprès de Serena, Eurazeo, Frst Venture et de business angels. Elle accueille des investisseurs de référence : Eurazeo, qui mène ce tour, RGREEN Invest, RIVE Private Investment, Serena, le Groupe Chopard, Groupe SNCF (574 Invest) et RATP Capital Innovation. Cette levée de 160 millions d’euros va permettre à Electra de déployer 300 millions d’euros de Capex (dépenses d’investissement, NDLR) pour accélérer le déploiement de ses infrastructures. Installée sur le marché du véhicule électrique en plein boom, la société prévoit le déploiement de 300 points de charge disponibles à fin 2022, 600 à fin 2023 et plus de 8 000 à horizon 2030. Après l’ouverture d’un premier bureau à Bruxelles cet été, d’autres pays sont prévus d’ici fin 2022.
Des contrats avec de grands groupes
Pour atteindre ses objectifs, elle ambitionne de s’appuyer sur des contrats de taille avec des opérateurs de gestions d’actifs (Primonial REIM France), du retail (Altarea Commerce), du parking (Indigo) de l’hôtellerie (AccorInvest, Louvre Hotels Group) et du secteur de l’automobile.
L’innovation d’Electra ? La réservation de bornes à l’avance via une application avec une tarification au kWh. “Nous avons pour seul objectif de proposer une expérience de recharge optimale en alliant le meilleur du digital et le meilleur de l’infrastructure pour un parcours client abouti”, conclut Aurélien De Meaux, CEO d’Electra, dans un communiqué. Pour cela, une trentaine de nouveaux profils devraient rejoindre la jeune pousse d’ici la fin d’année.
