Cela fait déjà un an que l’aéroport de Lille-Lesquin subit les conséquences de la crise sanitaire. Quelque 25 destinations sont desservies actuellement, contre 65 en temps normal, avec un trafic concentré sur le marché domestique français. Cette activité réduite contraint la direction de l’aéroport à maintenir une partie des équipes au chômage partiel : "Ce dispositif nous sauve, il concerne jusqu’à 70 % des effectifs de certains de nos départements", commente Marc-André Gennart, le directeur général de l’aéroport. Il veut toutefois rester optimiste : "C’est un aéroport stratégique pour les compagnies aériennes : elles sont prêtes à remettre la capacité de 2019, une fois que les conditions sanitaires seront de nouveau stabilisées".
Le programme d'investissements maintenu
L’aéroport de Lille-Lesquin maintient donc le programme d’investissement de 170 millions d’euros sur vingt ans, annoncé début 2020, malgré la crise sanitaire et le coup de frein au secteur aérien. "C’est un projet sur 20 ans, le potentiel de voyage est réel dans la région. Nous pensons qu’à l’horizon 2039, le dimensionnement que nous avions prévu avant la crise, reste d’actualité." Le début des travaux de l’aérogare, qui se chiffrent à 100 millions d'euros, sera toutefois adapté à la reprise de l’activité.