Pour faire face à la hausse des vols d'engins de pêche immergés, et notamment les casiers (NDLR plus de 70.000euros de perte en 2010 sur le seul département des Côtes-d'Armor), José Vicente, patron de Cachalot Concepts, créée en janvier2011 à Lézardrieux, a conçu et mis au point la bouée Cachalot. «L'idée est simple, le dispositif en forme de bobine est fixé sur le casier immergé. Pour remonter le casier, il suffit de programmer le jour et l'heure grâce à une télécommande. Seul le propriétaire peut modifier cette programmation.» Pour être conforme à la loi qui impose de signaler en surface tout engin immergé, une seconde bouée joue un rôle de leurre. Cette bouée ?classique?, fixée au casier par un filin de faible résistance, se décroche en cas de traction. Le dispositif complet restant, lui, intact au fond. Conçue en acier inoxydable afin de résister aux fonds marins, la bouée Cachalot est actuellement en fabrication dans l'usine Manuplast, implantée dans l'Orne et spécialisé dans l'injection. Sa mise sur le marché est prévue en juin prochain. José Vicente a investi plus de 100.000euros dans ce «projet industriel lourd». Mais le concept, présenté au dernier salon nautique, séduit déjà. «La bouée Cachalot intéresse deux publics différents: les plaisanciers et les professionnels, qui pour beaucoup, ont subi des vols de matériels. J'ai déjà des contacts avec la marine nationale, le Guadeloupe, etc.» Le prix de la bouée avec télécommande capable de gérer quatre engins de pêche, devrait tourner autour de 160euros, soit quasiment le même qu'un dispositif classique. @email [LINNOVATION]
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