« On a failli perdre un service de la compagnie CMA-CGM, on a aussi essayé de trouver une solution avec MSC, la situation est inacceptable pour nos clients qui doivent rallonger leur escale et menacent de contourner Montoir », explique Jérôme Bodet, le directeur général de Terminal Grand Ouest (26 M€ de CA, 140 salariés). La société ne peut utiliser qu’un seul des trois portiques qui chargent et déchargent les conteneurs sur le port de Montoir-de-Bretagne. TGO lance donc un appel d’offres pour trouver un nouvel opérateur de maintenance pour gérer ses portiques. Le Grand port maritime, qui avait toujours assuré la maintenance, n’a pas renouvelé le contrat qui prenait fin le 31 mars. « Sur le premier trimestre 2020, les portiques sous contrat de maintenance avec le Grand Port Maritime ont été en moyenne indisponibles 60 % du temps », déplore TGO. Depuis, deux portiques sont tombés en panne. Des dysfonctionnements qui tombent mal pour TGO qui a enregistré sa meilleure performance en mars avec 13 500 mouvements contre 11 000 en janvier et février. Aucun lien avec le coronavirus, TGO indique simplement rattraper le retard pris lors des mouvements sociaux contre la réforme des retraites en janvier 2020.
