L’ampleur des dégâts. Au deuxième trimestre, marqué par six semaines de confinement, le PIB a reculé de 13,8 %, selon l’Insee. La baisse record du début d’année (révisé à -5,9 %) est largement battue. Par rapport à la même période l’an dernier, la France a produit un cinquième de richesses en moins. Tous les voyants sont restés au rouge entre avril et juin : la consommation des ménages (-11 %, mais -45,8 % dans les services de transports et -56,9 % dans l’hébergement-restauration), l’investissement (-17,8 %), les importations (-17,3 %), les exportations (-25,5 %), la production de biens et services (-14,2 %) chutent tous encore plus lourdement qu’ils ne l’avaient déjà fait au premier trimestre.
