Vieille dame du paysage vannetais, Sveg, anciennement Société Vannetaise d'Électricité Générale, vient de fusionner avec son autre composante qu'est Vannes Elec. « Nous aurons désormais une identité et une communication commune. Pour nos équipes, c'est aussi une structuration forte avec une seule unité qui garde son identité », résume Stéphane Lelièvre, co-dirigeant de l'entreprise.
Créée en 1972, Sveg est donc désormais une société de 127 salariés qui atteint les 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. Connue pour son expertise en électricité auprès des particuliers et pour le secteur tertiaire, l'entreprise intervient aussi pour les collectivités territoriales mais aussi « dans des usines notamment, en région, dans l'agroalimentaire ». Si l'électricité est le métier historique de la société, la plomberie, climatisation, chauffage et ventilation sont venues conforter ses domaines de compétences.
Cette fusion vise à permettre à l'entreprise de franchir une autre étape de son développement. Sveg veut désormais « développer son relationnel client et la lisibilité de ses offres pour gagner en réactivité et en force de proposition ». Avec plus de 500 clients dont 80 % de privé et 20 % de public et un rayon d'intervention dans un rayon de 50 kilomètres autour de Vannes, la PME entend coller au plus près du tissu local et des secteurs d'activité.
Une dimension nationale dans les télécoms
Évoluant dans le secteur du bâtiment, la société a su ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. La carte de la diversification, elle a choisi de la jouer en se positionnant sur les domaines des télécoms et de la fibre optique. « Nous travaillons en sous-traitance pour des opérateurs nationaux. Ceci dans toute la France. » Une quarantaine de salariés de Sveg interviennent sur ces métiers. « Toutefois, si ce secteur d'activité a permis à l'entreprise de moduler ses effectifs du bâtiment vers les télécoms quand l'activité baissait, Stéphane Lelièvre confie que « les marges sont plus faibles dans ces domaines ».
En croissance régulière, Sveg prévoit d'intégrer le BIM (Building Information Modeling) dans ses méthodes et outils de travail. « Nous souhaitons aussi, sur la partie électricité, développer nos compétences en courants faibles pour répondre à l'évolution des technologies IP, les objets connectés, etc. » Mais ces développements n'occultent pas une problématique que rencontre la société vannetaise : le recrutement de personnel.
25 recrutements prévus
Entre aujourd'hui et 2023, l'entreprise estime qu'elle créera 25 emplois ; autant de recrutements pour lesquels elle espère trouver du personnel. « Les besoins les plus criants sont pour la partie télécoms et fibre optique soit la moitié des 25 embauches. » Pour cela, comme pour les autres postes, elle mise sur ces métiers plein d'avenir « avec la question des économies d'énergie, l'émergence du matériel connecté » et souligne « qu'ils offrent des perspectives d'évolution ». En termes d'organisation, Sveg réfléchit à l'acquisition ou la construction d'un autre bâtiment dédié aux télécoms et au stockage.
