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Sur le chantier XXL du futur MIN de Nantes
Nantes # Agroalimentaire # Investissement

Sur le chantier XXL du futur MIN de Nantes

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Le chantier du futur Min de Nantes, le deuxième plus grand après Rungis, avance comme prévu. Le bâtiment central est sorti de terre. Les 120 entreprises devraient déménager en janvier 2019.

Le bâtiment central mesure 320 mètres de long — Photo : Amandine Dubiez

Les camions toupi ne cessent de faire des allers-retours, les chariots élévateurs s’agitent, le futur Min de Nantes commence à prendre forme du côté de la porte de Rezé, en face du Leclerc Océane.

Le bâtiment central, le plus grand, est sorti de terre. Il fait 320 mètres de long. On pourrait y loger la Tour Eiffel allongée. Il regroupera les fruits et légumes conventionnels et bio, la restauration, le poste d’accueil et le carreau des petits producteurs. Son toit sera équipé de fenêtres triangulaires en bois qui servent à la ventilation et à faire entrer la lumière.

Un million d'heures de travail

La construction de ce projet XXL sur une surface équivalente à 27 terrains de football nécessite 1 million d’heures de travail. Aujourd’hui 80 ouvriers s’affairent sur le chantier. Ils seront 300 à 400 au quotidien dès 2018. Ils construiront les 8 autres plus petits bâtiments qu’ils restent à ériger, à savoir les espaces réservés aux fleurs et aux plantes, mais aussi aux accessoires et à la décoration, ainsi que les ateliers de transformation logistique. Le futur Min devrait accueillir 120 entreprises qui regrouperont environ 2 000 emplois.

Il reste des places sur le pôle agroalimentaire

Le pôle agroalimentaire, qui jouxte le Min accueille déjà quelques entreprises comme le distributeur Atlagel, Nature & Aliments, mais aussi Mechinaud, et Terre Azur, la filiale de Pomona qui vient tout de déménager. Le pôle agroalimentaire s'apprête aussi à accueillir le producteur de crevettes et de produits de la mer MITI, qui en profite pour doubler la taille de ses ateliers. En tout, 14 entreprises de l'ancien Min ont choisi d’accéder à la propriété en s’installant sur ce pôle. Elles sont rejointes par une dizaine d’entreprises extérieures.

A noter qu’il reste des espaces commercialisables sur ce pôle agro. Environ 12 hectares sont encore disponibles, principalement des petits terrains.

Un pôle industrie du futur à la place de l’aéroport

"Avec ce chantier se concrétise le rééquilibrage nécessaire en termes d’emplois entre le nord et le sud de la métropole", a souligné Johanna Rolland, en visite sur le chantier. La présidente de Nantes Métropole a un plan pour rééquilibrer la balance. Elle aimerait, si l’aéroport actuel est transféré à Notre-Dame-des-Landes, étendre l’IRT Jules Verne. "Nous pourrions doubler de volume le pôle pour construire un pôle européen de l’industrie du futur", a-t-elle précisé.

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