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Soloc Rabotage devient n°1 du rabotage en Espagne
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Soloc Rabotage devient n°1 du rabotage en Espagne

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L’entreprise nantaise de location de fraiseuses vient de racheter le n°1 espagnol ainsi qu’une entreprise en Belgique. C’est le troisième rachat en moins d’un an pour le n°1 français du rabotage.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Soloc Rabotage n’en finit plus de raboter le terrain de ses concurrents. Après avoir déjà racheté mi 2016 une société concurrente à Perpignan, l’ETI de Vigneux-de-Bretagne vient de prendre le contrôle du n°1 du secteur du rabotage en Espagne. Avec l’intégration de l’entreprise Samop qui réalisait 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, Michel Chauvet, le P-dg de Soloc Rabotage, acquière aussi 15 nouvelles raboteuses, 15 balayeuses et intègre 36 nouveaux salariés.

C’est le troisième rachat de concurrents en moins d’un an pour l’ETI des travaux publics qui vise les plus de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires à la fin de l’année. Il y a un mois, elle avait déjà finalisé l’acquisition d’un concurrent belge qui effectue 1,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce déploiement européen était indispensable pour l’avenir de Soloc Rabotage. Car le marché français du rabotage est saturé et l’entreprise de Vigneux-de-Bretagne est, de loin, celle qui détient le plus de machines, désormais presque deux fois plus que son premier concurrent. Plus de raboteuses, c'est l'assurance de pouvoir être réactif et de répondre à tous les appels d'offres, le nerf de la guerre dans ce marché de niche.

« On sent la reprise dans les travaux publics »

Pour être encore plus efficace entre ses différents sites, l’entreprise, qui emploie désormais 400 salariés, a réorganisé, depuis la rentrée 2016, ses équipes commerciales. « On s'est réorganisé commercialement, entre nos 16 agences du nord et du sud pour mieux faire coulisser les machines », explique Michel Chauvet. « On sent, depuis quelques mois, une réelle reprise dans les travaux publics, et en ce début d’année 2017, il y a déjà des signaux de bon augure », souligne celui qui travaille essentiellement avec les autoroutes et les communes.

L'ETI créé son centre de formation

Reste plus qu’à trouver les candidats pour faire fonctionner les raboteuses. Soloc Rabotage cherche à recruter constamment entre 15 et 20 personnes. Faute de postulants, l’ETI est en train de créer sa propre formation. Elle devrait être ouvrir à la fin de l’année 2017. « On est en contact avec l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes en France) pour former un formateur et mettre en place une formation adaptée », précise le P-dg.

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