Des lunettes quand on n'a pas de problème de vue ? Au même titre que les lunettes de soleil, qui protègent des rayons UV, les lunettes contre la lumière bleue artificielle et nocive de nos écrans et des leds investissent ce nouveau marché du bien-être. Jean Thomas, opticien rennais (Atol à Rennes LongChamps et Vern), et revendeur de verres de la marque française Essilor, a créé Eye Blue. La SARL née en octobre dernier emploie déjà quatre personnes. Elle a pour leitmotiv de vendre des lunettes anti lumière bleue à ceux qui ne portent pas de lunettes, et qui, donc, ne se rendent jamais chez un opticien ! Après avoir sélectionné une trentaine de montures (homme, femme, enfants), l'équipe vend sur internet et en magasin ses lunettes, qui se veulent un rempart contre la lumière bleue responsable notamment de DMLA, de troubles du sommeil, de maux de tête, etc.
« Contrairement à ce qui existe par ailleurs, nos verres ont une teinte transparente et photosélective, pour laisser passer la lumière turquoise du jour dont notre corps a besoin », souligne Jean Thomas, qui assemble les verres et montures en magasin. Coût : entre 65 et 75€. Le créateur de cette startup rennaise mise aussi sur des partenariats avec des entreprises pour leur vendre son produit, qui peut être logoté (il travaille avec l'entreprise IDPub à Vitré). Parmi ses premiers clients, qui veulent le bien-être de leurs salariés : Edf, Engie, Asus France... Pour accentuer sa force commerciale et pénétrer de nouveaux marchés (y compris des pharmacies, grosses entreprises, les CE, la médecine du travail...), Eye Blue veut réaliser sa première levée de fonds. « Nous visons aussi les magasins high-tech, car nous développons notre première monture avec un designer, adaptée pour le marché des gamers. Nous cherchons un partenaire R & D ». Objectif : réaliser 300.000 euros cette année et devenir rentable, pour doubler ensuite en 2017 et atteindre 1,5 M€ de CA en 2018...
