Le calcul du besoin en fonds de roulement (BFR) d’une entreprise, quelle qu’elle soit et quelle que soit son activité, est essentiel. Ce calcul fait ressortir les décalages temporels et financiers existant entre l’encaissement des créances clients et le paiement des fournisseurs et, in fine, leur impact sur la trésorerie. Il permet donc de connaître le besoin permanent de fonds nécessaires au financement de l’exploitation.
Le BFR équivaut à la différence entre l’actif circulant (les stocks de l’entreprise et ses créances clients) et son passif circulant (ses dettes fournisseurs, fiscales, sociales et non financières). Plus il est élevé, plus il nécessite des ressources. Tout à la fois indicateur et outil de pilotage, son optimisation mobilise en premier lieu le service comptabilité recouvrement pour facturer au plus vite les clients et récupérer les paiements en retard. Les services commercial et achats ont également un rôle à jouer : le premier peut réduire le volume des créances clients en offrant des remises pour un paiement plus rapide ; le second va négocier les conditions et les délais de paiement des fournisseurs. Enfin, le service logistique doit s’efforcer de diminuer le coût des stocks.
La maîtrise du fonds de roulement (BFR) est un facteur clé de la réussite d’une entreprise qui peut se rapprocher de sa banque afin d’envisager des solutions d’accompagnement. La banque pourra par exemple proposer la mise en place de crédits de trésorerie à court terme, en mettant à disposition de l’entreprise un montant sous forme de découvert autorisé ou de billet de trésorerie.
Recourir à l’affacturage
Autre solution, les crédits de mobilisation de créances et notamment, l’affacturage. Cette solution de financement à court terme est basée sur la cession des factures clients à une société d’affacturage. L’affacturage permet de recevoir le règlement anticipé des créances avant l’échéance de paiement, de garantir le paiement en cas de défaillance des clients, d’externaliser la relance et le recouvrement des factures clients ainsi que le suivi et la prise en charge des moyens de règlement. L’entreprise peut aussi avoir recours à des solutions comme l’escompte, qui consiste à céder un effet de commerce à sa banque en échange de son paiement.
Enfin des solutions à plus long terme peuvent également être préconisées comme la dette à moyen et long terme, le crédit-bail, la location longue durée (LLD) qui toutes vont permettre de financer les investissements en immobilisations, et réduire d’autant les autofinancements afin de libérer de la trésorerie.
