Numérique : Deux Ligériennes conseillent le gouvernement

Numérique : Deux Ligériennes conseillent le gouvernement

S'abonner
La Vendéenne Emmanuelle Roux (SC21) et la Nantaise Najette Fellache (Speach Me) sont nommées au conseil national du numérique.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Elles font partie des 30 nouveaux membres du Conseil national du numérique, aux côtés de grands noms du web français, comme Guy Mamou-Mani, co-président du groupe Open et président du Syntec Numérique, Ludovic Le Moan, fondateur de Sigfox, ou encore Marie Ekeland, vice-présidente de France Digitale.




Najette Fellache : Speach me

Emmanuelle Roux et Najette Fellache, deux dirigeantes des Pays de la Loire, entrent au conseil national du numérique, organe indépendant qui a pour vocation d'éclairer le gouvernement et les responsables politiques sur la révolution numérique. Trentenaire, Najette Fellache a fondé Speach Me en 2012. Cette start-up nantaise édite une plate-forme logicielle et un kit matériel qui permet aux industriels et aux organismes de formation de créer des « capsules pédagogiques », des vidéos pouvant intégrer des documents, des dessins ou encore des QCM, permettant de transmettre des savoirs, industriels notamment. Plusieurs grands groupes comme Airbus utilisent cette solution. Employant une quinzaine de salariés, la start-up a réalisé 250.000 euros de chiffre d'affaires en 2014, première année de commercialisation de sa solution. Elle a triplé ce chiffre en 2015 et cherche actuellement à se déployer aux Etats-Unis.




Emmanuelle Roux : SC21

À la tête du cabinet de conseil SC21, Emmanuelle Roux aide entreprises et collectivités à basculer vers les outils et pratiques numériques. L'entreprise gère notamment zBis, un fablab situé à La Roche-sur-Yon. Ouvert au grand public, le lieu aide aussi à immerger dans la culture numérique les équipes et directions de nombreuses entreprises telles que le groupe Atlantic, Sodebo ou GRDF. La PME (six salariés, 270.000 ? de CA en 2015) envisage de déménager cette année, dans le but de s'agrandir. Elle cherche 800 m² de bâtiments, contre 175 m² aujourd'hui.