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Les Côtes-d’Armor se mettent à l'heure French Tech
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Les Côtes-d’Armor se mettent à l'heure French Tech

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Confirmée pour Lannion, engagée depuis 2016 dans la French Tech Brest +, la marque collective des start-up françaises a été accordée à Saint-Brieuc Bay, née de la volonté collective de 73 entreprises innovantes du territoire.

— Photo : @DR

Les Côtes-d’Armor se mettent en ordre de marche pour faire éclore et prospérer les start-up sur le territoire. Lannion, déjà engagée depuis 2016 dans la French Tech Brest +, et le collectif Saint-Brieuc Bay ont été labellisés Communautés French Tech pour trois ans. L’ensemble du département est ainsi labellisé par la marque collective des start-up françaises, même si certains regretteront que l’union territoriale n’ait pas prévalu avec la présentation d’un dossier unique.

Une démarche portée par les entreprises

« C’est une véritable satisfaction, car notre démarche, contrairement à d’autres territoires, est entièrement issue des réflexions et des attentes des entreprises, précise Laurent Coulloumme-Labarthe, cofondateur de Biogroupe, à Erquy, et président du board de la Communauté French Tech Saint-Brieuc Bay. De Rostrenen à Dinan, de Saint-Quay-Portrieux à Loudéac, ce sont 73 entreprises innovantes qui ont répondu à l’appel à constituer cette communauté. Je pense que c’est une démarche unique en France. »

Véhiculer l’image à l’international

Le comité de pilotage de la French Tech Saint-Brieuc Bay n’est d’ailleurs composé que de dirigeants d’entreprise. On y retrouve ainsi Philippe Carrez (Immersion Tools), Philippe Cosquer (Agemos Software), Eric Hilpipre (Smile & Pay), Clarisse Le Court (Claripharm), Jean-Richard Maguet (Mizenboîte), Bruno Nedelec (Certifcare) et Christophe Orceau (Commapoint).

« Notre force est d’avoir été portée par des entreprises pour des entreprises. »

« Notre projet a la triple ambition de renforcer les liens entre start-up, de participer à l’attractivité, pour faciliter le recrutement de profils qui permettront aux start-up de se développer, et de s’ouvrir encore plus sur le monde, tout en créant des ponts avec les autres communautés French Tech, précise Julien Bicrel, du Zoopôle, coordinateur du collectif. Nous avons volontairement choisi une appellation avec un anglicisme pour véhiculer l’image de notre territoire à l’international. »

Créer des liens avec les PME et ETI

Pour se démarquer, dans un univers qui reste concurrentiel entre territoires (les French Tech Rennes Saint-Malo, Brest + et désormais Bretagne Sud en Morbihan), Saint-Brieuc Bay a déjà acté trois actions structurantes pour 2019. « Notre force est d’avoir été portée par des entreprises pour des entreprises, justifie Laurent Coulloume-Labarthe. Cela nous confère une bonne connaissance du terrain, sans volonté de récupération par d’autres. »

Outre la création d’événements dédiés aux start-up et organisés dans leurs murs, le collectif veut leur permettre de trouver des parrains, au sein des PME et ETI des Côtes-d’Armor, via l’organisation d’une convention « parrainage business ». Enfin, une opération de soutien aux démarches de marque employeur est une réflexion. Pour Julien Bicrel, « l’idée est de promouvoir les opportunités d’emploi dans les start-up de la communauté auprès des étudiants et jeunes diplômés des établissements d’enseignement supérieur du Grand Ouest. »

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