Kiwatch : La start-up nantaise espère révolutionner la vidéosurveillance
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Kiwatch : La start-up nantaise espère révolutionner la vidéosurveillance

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Vidéosurveillance Kiwatch lance un système de vidéosurveillance permettant de voir ce qui se passe à son domicile via un smartphone ou un ordinateur.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Ancien chargé de mission à la Meito, le Nantais Cédric Williamson, 43 ans, vient de créer Kiwatch, une entreprise qui conçoit et distribue un système de vidéosurveillance. En partenariat avec le fabricant taïwanais D-Link et après 18 mois de R&D, la start-up orvaltaise a mis au point une caméra captant l'image, le son et les mouvements. Fonctionnant de jour comme de nuit, elle peut être visionnée en direct via un smartphone ou un ordinateur distant. Un système d'alerte permet de recevoir un SMS ou un e-mail en cas d'intrusion captée par le détecteur de mouvements.




Distribution 100% internet

Avec ce concept, Cédric Williamson espère «révolutionner la vidéosurveillance». L'entrepreneur mise sur la facilité d'utilisation et le prix (99€ pour la caméra auxquels s'ajoute un abonnement mensuel qui démarre à 5,90€) pour capter le marché du particulier et des PME. «On est moins cher car c'est de l'auto-surveillance, pas parce que la technologie est de moins bonne qualité. Au contraire, on propose le dernier cri en matière de flux vidéo», assure le dirigeant. Le modèle de Kiwatch est donc basé sur l'effet volume, Cédric Williamson tablant sur 10.000 abonnés sur son premier exercice. Le Nantais a opté pour une structure légère: la fabrication des caméras est externalisée, la distribution est réalisée entièrement sur internet et la logistique sera confiée à un prestataire. Employant à ce jour sept personnes, la SAS orvaltaise au capital de 200.000€ est contrôlée par son fondateur, épaulé par Laurent Rocuet (le directeur technique) et trois business angels, dont Jocelyn Denis (P-dg de la start-up rennaise Digitaleo). Accompagnée par l'association Réseau Entreprendre Atlantique, Kiwatch est hébergée par Alcatel, dans le cadre du programme ABA que l'équipementier télécoms a monté en collaboration avec Orange pour soutenir les start-up locales. «Alcetel nous loue des locaux, nous prête du matériel, héberge nos serveurs. On échange aussi beaucoup. C'est très structurant pour une petite entreprise comme la nôtre», assure Cédric Williamson.




Ambitions à l'international

Anticipant une douzaine de créations d'emplois sous trois ans, celui-ci compte s'attaquer en 2012 aux marchés anglophones et hispanophones. «On va commencer par l'Europe avant d'aller en Amérique», indique t-il. L'entrepreneur espère également mettre sur le marché au premier semestre prochain une première caméra adaptée aux environnements extérieurs. Il planche enfin sur de futurs systèmes de vidéosurveillance robotisés.

Kiwatch



(Orvault) P-dg: Cédric Williamson 7 salariés www.kiwatch.com

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