Energitek (12 salariés), qui assure la mise en service, la maintenance et le dépannage de systèmes de climatisation, de chauffage et de traitement d’air, vient de déménager dans de nouveaux locaux sur la zone d’activités du Perray, à Trégueux (Côtes-d’Armor). Cette cellule de 300 m² au sol avec une mezzanine de 120 m² pour l’entrepôt, et de 100 m² de bureaux a nécessité un investissement de 640 000 euros.
La transaction a été réalisée par Commespace et Bleu Mercure. L’entreprise de Michaël Oléron et de Gilles Turco occupait depuis sa création, en 2012, des locaux à Cap Entreprises 2, à Trégueux, devenus trop étroits. Le déménagement a eu lieu en mars.
Pas de service commercial
Ce nouveau bâtiment vient sanctionner une croissance régulière de la PME costarmoricaine, dont le chiffre d’affaires est passé de 1,4 à 1,75 million d’euros entre 2022 et 2023. "Nous n’avons pas de site internet, pas de service commercial et nous avons longtemps roulé avec des camions sans logo car nous devons refuser des contrats faute d'effectif suffisant", explique Michaël Oléron. Des salariés qu’il faut former aux différentes marques et aux différents modèles avec lesquels Energitek travaille.
La PME pourrait embaucher deux techniciens supplémentaires. Elle forme chaque année un alternant. Côté fidélisation, 25 % du résultat net est reversé aux salariés sous forme d’intéressement. "L’année dernière, cela a représenté pour certains un treizième et quatorzième mois", souligne Michaël Oléron.
Installateurs et fabricants
Pour alimenter son activité, Energitek peut compter sur les installateurs (qui apportent 40 % du chiffre d’affaires) qui, après avoir vendu les appareils, la mandatent pour leur mise en service et leur maintenance. Les fabricants sont une autre source de contrats pour la TPE, qui leur sert de station technique pour certains produits et certains secteurs géographiques (80 % dans les Côtes-d’Armor, 15 % en Ille-et-Vilaine). Ils représentent 20 % de l’activité, comme les contrats directs avec les occupants de locaux tertiaires (notaires, vétérinaires, laboratoires…), commerciaux (GMS) ou publics (mairies…). Enfin, les contrats d’entretien et de dépannage avec des particuliers représentent les 20 % restants.
