Éditeur de logiciels pour le retail et l’e-commerce, Octave va déménager d’ici octobre dans 1 500 m² de bureaux dans un immeuble voisin de son siège à Angers. Avec une option d’extension à 1 800 m², via l’ajout d’une structure en bois sur le toit-terrasse. Octave y sera locataire. Depuis quelque temps déjà, la PME de 110 salariés se trouvait à l’étroit sur son plateau actuel de 1 200 m².
Open space, flex office, salle de sieste…
Pour dessiner son futur siège, Octave a fait appel à un cabinet spécialisé en aménagement d’espaces tertiaires, "L’ensemble inclura par exemple de petits open spaces, 70 m² de flex office (une nouveauté) sans places attitrées pour accueillir nos commerciaux ou nos consultants extérieurs, un espace restauration de 80 places assises ou encore une salle de sieste", liste Michel Perrinet, le PDG d’Octave. Un dernier espace loin d’être gadget. "C’est un des marqueurs de cette qualité de vie au travail que nous développons. On l’a déjà expérimenté. Il m’arrive moi-même de me reposer dans la salle dédiée qui existe déjà sur notre site actuel", commente Michel Perrinet. Des outils high-tech sont aussi envisagés : utilisation d’une salle de réunion équipée de haut-parleurs et d’écrans de retransmission pour la visioconférence, voire d’une caméra qui suit automatiquement les interlocuteurs pendant la discussion, des places pour recharger sa voiture ou sa trottinette électrique, etc.
Renforcer la proximité et la cohésion des équipes
L’aménagement vise aussi à rapprocher physiquement les équipes. "Sur le bâtiment actuel, on se retrouve avec les spécialistes de l’infrastructure informatique d’un côté du plateau et les intégrateurs web dans l’aile opposée. On finit par ne plus se croiser au quotidien", décrit Michel Perrinet. Une question de cohésion collective donc, d’autant plus après 18 mois de crise sanitaire, marqués par le télétravail.
"Depuis le premier confinement, Octave a recruté plus d’une vingtaine de nouveaux salariés, qui ont peu vu leurs collègues. Le risque serait de constituer une équipe d’inconnus qui communiquent par internet…", observe le dirigeant.
Un atout pour recruter
Enfin, l’espace de travail contribuera à fidéliser les talents et pourrait aider à en recruter de nouveaux. Sachant qu’Octave recrute sur des métiers en tension, des développeurs full stack ou des chefs de projets expérimentés par exemple. "Le turnover dans le secteur du numérique reste très fort", constate Michel Perrinet.
Croissance exponentielle
En croissance exponentielle, la société angevine (110 salariés, 6 M€ de CA) enregistre une hausse d’activité de 15 à 20 % par an. Positionnée très tôt sur la digitalisation du commerce, capable de numériser l’ensemble parcours client du site e-commerce jusqu’à la caisse enregistreuse, Octave a récemment vu la demande s’affoler. "En 2016, c’était un "must have", avec le confinement, c’est devenu urgent, car les habitudes de consommation ont massivement basculé sur l’achat digital", assure le patron d’Octave. Ce nouveau siège aidera à canaliser l’activité de la PME en lui offrant un espace suffisant "pour les neuf prochaines années". Octave a recruté pas moins d’une vingtaine de personnes l’an dernier et prévoit un total de 30 embauches en 2021.
