« Evaluée entre 300 et 400 millions d'euros par an, la commande publique régionale doit aller en priorité aux entreprises normande », a rappelé vendredi 28 octobre le président de la région Normandie à l'occasion de la signature d'une "charte de bonnes pratiques" avec les organisations professionnelles du secteur du bâtiment et des travaux publics.
Moderniser les échanges
Pour y parvenir, la collectivité régionale s'engage à « intégrer de nouvelles clauses dans (ses) marchés » et plus globalement à déterminer « des critères qui modernisent les échanges, facilitent le partage de l'information de la commande publique, mettent en avant les entreprises qui valorisent les savoir-faire professionnels et les partagent avec les jeunes apprentis normands .
Des critères applicables dès le 1er janvier 2017
Dès le 1er janvier 2017, la Région s'engage donc à insérer dans ses appels d'offres des mesures visant à "encourager l'apprentissage, simplifier les procédures de réponse aux marchés publics pour les entreprises", ou encore à "améliorer la trésorerie des entreprises attributaires de marchés normands" et à lutter contre la sous-traitance abusive.
La Région veut entraîner les autres collectivités dans son sillage
Signée par la FFB, la FRTP, la CAPEB et l'UNICEM, la charte a vocation à s'étendre aux ordres des architectes normands. S'agissant du critère de "préférence régionale", la Région s'engage à inciter les autres collectivités territoriales à agir dans le même sens. « Dans cette perspective, une synthèse des règles à appliquer en matière d'achats attentifs à l'économie locale sera intégrée en annexe des conventions de subvention signées avec les territoires ».
