Régie depuis 2014 par une loi, l’économie sociale et solidaire (ESS), représente 10 % du PIB et 14 % des emplois privés en France. Des chiffres plus importants encore dans le Maine-et-Loire, où l’Iresa, l’inter-réseau de l’économie sociale et solidaire en Anjou, regroupe environ 150 structures qui relèvent de l’ESS. "L’économie sociale et solidaire est un mode d’entreprendre qui repose sur trois principes, explique Antoine Huchin, chargé de communication et d’animation de l’Iresa : la lucrativité limitée, la démocratie interne et l’utilité sociale." On retrouve ainsi dans l’ESS des associations, des entreprises coopératives comme le groupe Bouyer Leroux à La Séguinière, la Sadel à Brissac-Quincé ou Empreinte Digitale à Angers, mais aussi des assurances ou des banques comme le Crédit Mutuel Anjou.
Avec la crise du Covid, les questionnements environnementaux ou encore le développement de l’économie circulaire, l’économie sociale et solidaire, présente dans tous les secteurs d’activité, attire de plus en plus de personnes qui cherchent à donner un sens à leur activité : "Elle a le vent en poupe, constate Antoine Huchin. Il y a des politiques fortes au niveau européen et national qui portent cette tendance et, depuis 2014, on a un cadre juridique et légal qui aide au développement."
Retrouvez l’interview d’Antoine Huchin, chargé de communication et d’animation de l’Iresa, l’inter-réseau de l’économie sociale et solidaire en Anjou, dans l’émission Le Mag Eco, sur RCF Anjou :
