Côtes-d'Armor
Alpha Manutention Bretagne change de main
Côtes-d'Armor # Mécanique # Reprise

Alpha Manutention Bretagne change de main

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Laëtitia Stéphan, Pascal Doméon et Gaël Gaudiard ont succédé à André Jouin à la tête du spécialiste des chariots élévateurs d'Yffiniac.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Fondée en 1995 par André Jouin, Alpha Manutention Bretagne vient de changer de main. Trois de ses collaborateurs Laëtitia Stéphan, Pascal Doméon et Gaël Gaudiard viennent de lui succéder à la tête du spécialiste de la vente et de la maintenance des chariots élévateurs. « Nous évoluons chacun dans un domaine de compétences bien distinctes pour diriger une entreprise, précise Laëtitia Stéphan, en charge de toute la partie comptable et administrative depuis 2007. Pascal, présent depuis 1997, pilote le commerce et Gaël, arrivé en 2015, supervise l'atelier et la partie technique. Sans cette complémentarité, il aurait été difficile de se lancer dans cette belle aventure ».

Pas une évidence

La partie n'était pourtant pas gagnée d'avance pour les trois repreneurs, André Jouin ayant d'abord recherché une solution extérieure. « Et puis un jour, il nous a réunis dans son bureau pour nous proposer de racheter Alpha Manutention Bretagne. Nous n'y avions jamais pensé, même individuellement. Nous avons réfléchi quelques jours pour finalement accepter sa proposition. Six mois plus tard, l'affaire était conclue et nous sommes aujourd'hui les pilotes à parts égales ». Le quotidien de l'entreprise n'a pas fondamentalement changé. « Nous continuons à servir nos clients en chariots élévateurs neufs et à entretenir un parc bien fourni en Bretagne. Aucune révolution n'est annoncée, si ce n'est celle de poursuivre un travail bien fait depuis 21 ans ».

Un accompagnement étroit

Laëtitia Stéphan, Pascal Doméon et Gaël Gaudiard ont été accompagnés dans leur projet par Réseau Entreprendre Bretagne et Initiative Armor. « Avec le premier réseau, nous avons perçu un prêt d'honneur de 41 000 euros. Pour le second, le soutien atteint 66 000 euros. C'est une chance mais surtout un levier pour convaincre les banques. Ces sommes sont venues renforcer notre trésorerie et surtout crédibiliser notre discours lors de la recherche de fonds. Sans ce soutien, l'opération aurait eu sans doute eu du mal à aller au bout ».

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