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Defymed-Kadimastem, un duo alsaco-israélien prometteur
Strasbourg # Santé # Innovation

Defymed-Kadimastem, un duo alsaco-israélien prometteur

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Depuis un an, la société de biotechnologies strasbourgeoise Defymed, qui développe des dispositifs médicaux, travaille en étroite collaboration avec une société israélienne spécialisée dans les cellules souches, Kadimastem. Les premiers résultats précliniques de leur projet commun sont très prometteurs.

Séverine Sigrist, au centre, et le professeur Chebath, directrice du laboratoire de recherche de Kadimastem, entourées de membres de Kadimastem, de BioValley et de l'Adira, lors de la signature de l'accord de collaboration en avril 2018 — Photo : Adelise Foucault

La start-up de biotechnologie strasbourgeoise Defymed (12 personnes) a noué en avril 2018 un accord de collaboration avec la société israélienne Kadimastem (32 personnes). Leur projet commun, Encapsulin, vient de remporter l’appel à projets européen Eurostars et bénéficie à ce titre d’un financement à hauteur de 200 000 € (sur un montant global d’1,25 M€). Elles ont su conjuguer leurs deux technologies – le dispositif médical de Defymed associé aux cellules souches à visées régénératrices de Kadimastem - pour proposer une innovation de rupture dans le traitement du diabète, « avec de premiers résultats très prometteurs », en phase préclinique, annonce Séverine Sigrist, présidente de Defymed.

« À l’occasion d’un roadshow en Israël il y a un an, on a été très impressionnés de voir la forte capacité de financement des biotechs là-bas, avec un esprit d’ouverture aux collaborations. Nous avons trouvé qu’ils étaient très en avance dans le domaine de la thérapie cellulaire. Il y a une vraie volonté des pouvoirs publics à faciliter le développement de ces projets, alors que le processus est beaucoup plus complexe en Europe », indique Séverine Sigrist. Celle-ci a déjà noué des contacts avec d’autres biotechs israéliennes « pour d’autres cellules et d’autres dispositifs médicaux ». Le frein des biotechs israéliennes est, selon elle, leur difficulté à changer d’échelle. « Dans le Grand Est, on a déjà des outils pour simuler un environnement de production à échelle réduite : par exemple Merck et son M Lab ou l’usine école Ease, pointe-t-elle. Il y a ici un accompagnement qui est proposé dans l'industrialisation des process. L’association de nos forces peut donc être réellement payante ».

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