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STX France choisi pour les 3 champs éoliens offshore français
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STX France choisi pour les 3 champs éoliens offshore français

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EDF l'a annoncé ce jeudi lors de la livraison de la sous-station électrique Arkona. Il a l’intention de faire appel à STX France pour la construction des 3 champs éoliens offshore de Saint-Nazaire, Fécamp et Courseulles-sur-Mer, ce qui représente un contrat de 300 millions d’euros pour le constructeur naval et ses partenaires. Le chantier pourrait commencer cet été.

Laurent Castaing, directeur général de STX France accompagné de Frédéric Grizaud, directeur de la business unit Energies Marines pour STX France. — Photo : Amandine Dubiez - Le Journal des Entreprises

Le contrat n’est pas encore signé mais l’annonce est officielle. EDF Énergies Nouvelles a annoncé ce jeudi son intention de faire appel à STX France pour construire les 3 premiers champs éoliens français prévus au large de Guérande, Fécamp (Seine-Maritime) et Courseulles-sur-Mer (Calvados). Le premier d’entre eux devrait voir le jour à Guérande en 2021. « Il faut que la commande soit confirmée ce printemps pour que l’on commence la construction de la sous-station électrique dès cet été », souligne Laurent Castaing, directeur général de STX France.

100 millions d'euros de CA dans l'éolien en 2018

STX France sera donc chargé de construire les 3 immenses cubes qui servent à transformer et transmettre l’électricité produite par les éoliennes à terre. Chacune des 3 sous-stations électriques devrait rapporter 100 millions d’euros au consortium d’entreprises composé de General Electric, de SDI ( Société de Dragage International), une PME lilloise filiale du groupe belge Deme ( 4 000 salariés, 1, milliards d’euros de CA).

La sous-station électrique pèse 4 000 tonnes. Elle sera installée à 35 km au large des côtes allemandes — Photo : Amandine Dubiez - Le Journal des Entreprises

Dans le top 3 des constructeurs de sous-stations

STX France espère parallèlement remporter dans les prochains mois un ou des appels d’offres pour d’autres projets européens. « Pour être rentable, nous devons construire entre 2 et 3 sous-stations électriques par an », explique-t-il. L’an dernier, avec 2 sous-stations électriques, le chantier naval a réalisé un CA de 150 millions d’euros. Son ambition : « être parmi les trois grands constructeurs de sous-stations ».

240 sous-traitants concernés par le chantier

STX France a déjà acquis sa place sur le podium avec la livraison, ce jeudi, de sa 2e sous-station électrique en moins d’un an. Direction la mer Baltique à 35 km des côtes allemandes. Une fois montée, cette sous-station électrique récoltera et redistribuera l’électricité produite par les 60 éoliennes à 400 000 foyers allemands dès 2019. Elle a été commandée par le groupe allemand E.ON associé au norvégien Statoil. Elle a nécessité 500 000 heures de travail et l’intervention de 240 entreprises sous-traitantes, dont 80% sont implantées localement. « Ce sont presque toutes les mêmes entreprises que celles qui interviennent sur nos paquebots », souligne Laurent Castaing.

Les mêmes entreprises qui travaillent parallèlement sur les neuf paquebots de croisière que le chantier naval et ses quelque 2600 salariés doivent livrer d'ici l'automne 2022.

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