Définir les priorités
Leur nombre est variable selon la taille de l'entreprise. Fixer des objectifs communiqués à l'ensemble des acteurs impliqués dans la gestion du BFR, y compris les opérationnels, permet de réagir immédiatement en cas de dérives.
Se doter d'outils de pilotage et d'indicateurs pertinents
« Il faut établir un plan de trésorerie annuel qui définisse les tendances et les besoins de trésorerie et un plan de trésorerie plus précis à trois mois. Cela permet d'anticiper les éventuels trous d'air et de négocier en amont avec ses banquiers. Le pire c'est de subir au dernier moment et d'agir dans l'urgence », explique Éric Gambino, d'In Extenso Ouest Atlantique. « Il faut avoir les données du BFR dans ses logiciels. C'est simple pour les postes clients et achats. C'est plus compliqué pour les stocks », reconnaît Olivier Leboulanger de Lowendalmasaï.
Assurer un suivi régulier
Ne pas oublier non plus que l'entreprise évolue et ses besoins en fonds de roulement également. « Il faut se remettre en question tous les ans. Le BFR peut ne plus être adapté, lorsque l'entreprise se développe », indique Laurent Guilbaud d'In Extenso Ouest Atlantique.
Développer la culture du cash en interne
L'optimisation du BFR est en effet transverse à l'entreprise. Il n'est pas l'apanage des seuls services financiers ou comptables. Les fonctions commerciales, d'achat ou de production sont tout autant concernées par l'effort d'optimisation des besoins.
Le BFR, ça se surveille comme du lait sur le feu. Pour détecter la moindre anomalie, il est nécessaire de mettre en place des outils de pilotage et des indicateurs.
