Manager : Comment composer avec la génération Z ?

Manager : Comment composer avec la génération Z ?

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Hyperconnectée, super décomplexée et surtout ultra défiante envers l'entreprise, la génération Z va bousculer l'univers professionnel. Les managers doivent s'y préparer ! Dossier réalisé par Gilles Cayuela
— Photo : Le Journal des Entreprises

Les entreprises avaient déjà du mal à manager la génération Y... La Z promet d'être encore plus difficile à cerner ! Nés après 1995, les Z portent un regard particulièrement défiant à l'égard des entreprises comme en témoigne la récente étude réalisée par le Boson Project pour le compte de BNP Paribas. « Dur », « impitoyable », « compliqué », « hostile »... sont les adjectifs utilisés par les jeunes interrogés pour qualifier l'univers professionnel.




Fini les silos...

Pour réconcilier les Z avec le monde de l'entreprise, les managers vont donc devoir profondément revoir leur façon de diriger et organiser. Exit les structures verticales et pyramidales... Avec les Z, place à un management plus transversal, plus participatif où leadership ne rime pas avec autorité mais avec bienveillance. En effet, selon l'enquête du Boson Project, 67 % des sondés jugent un bon patron à sa capacité à faire confiance et 62 % à son écoute. L'autorité vient loin derrière avec seulement 22 % tandis que le diplôme (3 %) apparaît comme dérisoire.




... Et adieu le bureau individuel !

Côté organisation du travail, là encore, la génération Z devrait chambouler l'entreprise. Les bureaux individuels, signes distinctifs du rang occupé dans la hiérarchie devraient laisser leur place à des bureaux libres implantés dans des open space à taille humaine ainsi qu'à des espaces conviviaux où cette génération hyperconnectée, pourra tout à loisir jongler entre vie professionnelle et vie privée. Bref, qu'on se le dise, les Z vont révolutionner l'entreprise ! « C'est forcément une révolution et en même temps, cela risque d'être un traumatisme pour les entreprises. Celles qui ne s'adapteront pas risquent de ne pas séduire les talents et de mettre ainsi en péril la pérennité de leur activité », conclut Valérie Ader, présidente de Colombus Consulting.