L’an dernier, Ecovélo était parti à la conquête d’un million d‘euros pour développer ses vélos en libre-service qui n’ont pas besoin de borne. C’est finalement deux millions d’euros que l’entreprise nantaise a réussi à récolter. « La campagne de financement participatif sur Finple ( ex My New Start up) a dépassé l’objectif de 400.000 euros que nous avions fixé, ce qui a donné confiance à d’autres investisseurs. La BPI a doublé son investissement à plus d’un million d’euros, la BNP et le CIC ont aussi participé. Un constructeur automobile a aussi entériné sa participation », rapporte Sébastien Bourbousson, fondateur et P-dg d’Ecovelo.
Premières livraisons l'an prochain
Cette somme devrait l'aider à vendre ses vélos en libre-service à la centaine de petites et moyennes collectivités que l’entreprise a démarché. La solution intéresse de nombreuses collectivités qui n’ont pas les moyens d’investir dans un service de vélo en libre-service classique. Elle intéresse aussi fortement des plus grandes villes. Ecovélo aimerait d'ailleurs pouvoir expérimenter le principe à Nantes.
« Les prototypes sont prêts. On est capable de livrer les premiers vélos pour février/mars 2018 », explique le P-dg. Ecovélo réfléchit par ailleurs à développer rapidement son offre à l’international. « À l’étranger, les collectivités ne passent pas par des appels d’offres comme en France, ce qui raccourcirait nos cycles de vente », explique Sébastien Bourbousson. Le concept est aussi testé auprès d’un promoteur immobilier qui souhaite proposer à ses clients une alternative au parking toujours très coûteux à mettre en place.
Premier régisseur publicitaire de vélo
Parallèlement, Écovélo continue le développement de ce qui l'avait fait connaître lors de son lancement il y a trois ans : le vélo publicitaire qui rémunère les cyclistes. Écovelo rémunère les cyclistes qui roulent avec leurs vélos sur lesquels des annonceurs ont acheté de la publicité, visible sur les roues. Plus les cyclistes circulent en centre-ville ou dans un endroit passant, plus ils gagnent de l'argent. Ce service a permis à Écovélo de devenir l'un des premiers régisseurs publicitaires pour les vélos. La start-up gère déjà des campagnes de pub sur les vélos en libre-service des villes comme Rennes, Montpellier, Lyon ou Grenoble.
Pour accompagner sa montée en puissance, la start-up a recruté cinq nouvelles personnes cette année, portant l’équipe à douze personnes. Elle se donne pour objectif de présenter un chiffre d’affaires d’1,4 million d’euros à la fin de l’année.
