Le Journal des Entreprises : Quelle est la nature du partenariat conclu avec Peugeot ?
Luca Brancaleon : Ce n'est pas un partenariat à proprement parler. C'est une collaboration ponctuelle. Peugeot nous a approché quand ils ont eu vent de notre projet Ship control (une interface électronique d'assistance au pilotage du bateau qui a été présentée au début de l'automne, NDLR). Ils ont vu dans cet outil des connexions avec leur I-Cockpit.
Que recouvre le Sea Drive Concept né de cette collaboration ?
L.B. : Cette collaboration avec le laboratoire de design de Peugeot a débouché sur un poste de pilotage futuriste qui intègre notre Ship control sur la base de leurs travaux sur I-Cockpit : un volant au milieu de deux écrans. C'est l'introduction de l'ergonomie d'un poste de pilotage automobile dans un poste de pilotage typique de bateau.
Quel est l'avenir de ce poste de pilotage ?
L.B. : Cette expérience est pour le moment un démonstrateur. Il n'y aucune date de mise en production prévue. Il s'agit de donner une idée au public de ce que pourrait être, à l'avenir, un poste de pilotage de bateau. C'était un bon exercice de faire travailler ensemble deux grandes entreprises françaises qui ont une longue histoire et qui ont été précurseurs dans certains domaines.
Cette collaboration avec Peugeot ira-t-elle plus loin ?
L.B. : C'était une collaboration ponctuelle avec le laboratoire de design et non pas avec Peugeot à proprement parler. Elle se limite au poste de pilotage. Ils n'ont pas vocation à dessiner des bateaux et nous ne dessinerons pas de voiture. Nous ne ciblons pas la même clientèle. Pour autant, c'était une bonne chose de travailler ensemble.
Propos recueillis par Adrien Borga