En 1998, Jean-Marc Briand passe du métier de chirurgien-dentiste à celui de patron de start-up. Le grand écart ? Pas tant que ça. En effet, il crée BlueKanGo, pour accompagner les établissements de santé dans leurs démarches de qualité, risque et vigilances. En 2002, il développe ainsi un logiciel pour répondre à cette gestion de la qualité. « Il est accessible depuis un navigateur internet, n'est pas hébergé chez le client, et coûte peu cher », résume Jean-Marc Briand, aujourd'hui à la tête d'une PME de 70 salariés, qui réalise 5M€ de chiffre d'affaires. « Nous visons les 50 M€ pour 2012, car notre marché est mondial », poursuit-il, enthousiaste.
Développer des réseaux de partenaires
Cette ambition, le président fondateur de BlueKanGo espère l'atteindre grâce notamment à des levées de capitaux, mais pas seulement. «Nous allons développer des réseaux, et augmenter la puissance de nos plates-formes. Pour cela, nous allons développer des partenariats». Dans cette optique, Denis Deverines a été recruté comme directeur commercial et marketing. Il va sélectionner des partenaires et animer un réseau de distribution de BlueKanGo.
Une centaine de processus
Car le produit est assez simple à vendre aux entreprises: c'est le même logiciel pour tous. Il consiste en un accès à une plate-forme web qui permet de gérer une centaine de processus indispensables au fonctionnement d'une entreprise ou d'une administration (congés, salaires, maintenance de matériels, gestion des risques, prospects clients...). « Le fait d'être hébergé chez IBM (et pas directement dans l'entreprise) permet de faire l'économie de milliers de serveurs, donc d'être plus écologique », indique Jean-Marc Briand, en précisant que ce sont 66 000 utilisateurs qui surfent chaque jour sur sa plateforme (soit 1 270 clients) ! Dans la même lignée écologique, BlueKango livre avec son service (3 € par jour par utilisateur, tout compris) des notebook et des bornes wifi, ce qui est « moins cher, sans câblage, sans matériaux inutiles »... Résultat pour le client: la possibilité d'embaucher des salariés en télétravail. « Chez nous, explique Jean-Marc Briand, 32% des employés travaillent à domicile et ne prennent leur voiture que pour des réunions. En même temps, cela nous permet donc d'avoir besoin de moins de bureaux. » Une solution qui pourrait effectivement intéresser nombre d'entreprises de l'agroalimentaire, de la santé, mais aussi du négoce et de l'industrie manufacturière.
