Alors que le groupe pharmaceutique Sanofi a confirmé le 26 juin la suppression de 1 700 emplois en Europe dont 1000 salariés en France concernés par un plan de départs volontaires, le site de Strasbourg serait menacé de fermeture selon des sources syndicales. Ce centre de R&D qui emploie 60 personnes pourrait être relocalisé en région parisienne. Robert Herrmann, président de l'Eurométropole de Strasbourg, a réagi à l'annonce d'un des fleurons français de l'industrie pharmaceutique : « comment un tel groupe français, qui recevait en son siège lyonnais il y a quelques jours encore la visite du chef de l’Etat Emmanuel Macron, peut-il, dans le contexte financier qui est le sien mais aussi celui, économique et sanitaire, de notre pays, choisir ce moment précis pour annoncer la suppression d’un millier d’emplois et envisager la disparition d’un site comme celui de Strasbourg, implanté il y a près de cinquante ans ? ».
