« Il y a des repreneurs européens potentiels. Certains sont atypiques mais solides financièrement », affirme Sophie Primas (Les Républicains), présidente de la commission des affaires économiques du Sénat qui publie un rapport sur la reprise des Chantiers de l’Atlantique par Fincantieri. Après des mois d’auditions et d’enquête, le Sénat affirme avoir trouvé une alternative à une reprise du chantier naval de Saint-Nazaire par le groupe italien qui inquiète tant les acteurs économiques. Il préconise une reprise par un des repreneurs européens qu’il a identifié, associée à une présence au capital avec minorité de blocage de l’État, ainsi qu’une participation renforcée des collectivités locales et des cotraitants. "La Région s’est dite prête à monter au capital", affirme la sénatrice. Il y a six mois, les cotraitants (Cofipme), déjà présents à hauteur de 1,6 % s’étaient dits aussi prêts, via leur président Bruno Hug de Larauze à "aller plus loin". Le gouvernement a jusqu’à ce samedi 31 octobre pour dire stop et réfléchir à un plan B ou prolonger, pour la troisième fois, le délai pour l’accord de cession des Chantiers de l’Atlantique à Fincantieri.
