We Flex est la nouvelle entité du groupe Lamotte dédiée au flex-office. Autrement dit à la location de bureaux partagés et espaces de travail flexibles. Le premier We Flex du nom vient d’ouvrir ses portes à La Courrouze, à Rennes, sur les quatre premiers étages du programme tertiaire tout en bois de Lamotte, Le Bois Lilas (où le groupe immobilier rennais va d’ailleurs installer son siège social en janvier 2024, sur les étages supérieurs). "Nous occupons 2 000 m² sur les 6 900 m² du programme", précise Stéphane Janot, directeur général de We Flex chargé du développement du concept. Le lieu propose 272 places de bureaux assises, ainsi que des salles de réunion, cabines téléphoniques, un lounge avec frigo connecté et autres espaces de convivialité pour des modes de travail plus informels. Plein à 60 % à l’ouverture, il accueille aussi des entreprises sur de larges espaces décloisonnés, autrement appelés "bureaux opérés", comme Isatech et Sector Alarm.
Un deuxième We Flex à Rennes en 2024
Avec ce nouveau concept, We Flex se positionne sur le marché porteur du coworking. "Le nombre d’espaces de ce type a été multiplié par deux depuis 2019. On recense environ 3 420 centres de coworking actuellement en France, souligne Stéphane Janot. Ils représentent 10 % du parc immobilier tertiaire mais atteindront 30 % d’ici à 2030. Les entreprises optent de plus en plus pour l’hybridation des modes de travail, veulent réduire leur empreinte immobilière, maîtriser leurs coûts d’énergie, mais aussi séduire des candidats et garder les collaborateurs en proposant des espaces de travail agréables et adaptés".
Face à ce constat, We Flex entame une véritable stratégie de déploiement de son concept de services tout en un et agile (pas de bail classique, flexibilité des espaces) à travers l’ouest de la France. Un deuxième centre ouvrira fin mars 2024 en lieu et place de l’actuel siège social du groupe Lamotte en centre-ville de Rennes, sur 1 500 m². Chaque centre sera piloté par un manager et un adjoint. "D’autres implantations sont en cours de validation, confie sans en dire beaucoup plus Stéphane Janot. Nous visons la création d’un We Flex par an minimum sur les huit prochaines années."
