Notre-Dame-des-Landes : les propositions du gouvernement pour désenclaver l’Ouest
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Notre-Dame-des-Landes : les propositions du gouvernement pour désenclaver l’Ouest

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Pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, mais des solutions pour permettre à l’Ouest de la France de se développer. Le premier ministre Édouard Philippe vient d’annoncer la modernisation des aéroports de Nantes et de Rennes ainsi que de nouvelles dessertes ferroviaires.

Le Premier ministre a promis que les villes de Nantes et de Rennes seront à l’avenir mieux reliées aux aéroports parisiens — Photo : Benjism89 - CC-BY-SA-2.5

« Le président de la République a décidé qu’on était le cul-de-sac de l’Europe ». Pour Alain Mustière, président de l’association des Ailes pour l’Ouest, comme pour beaucoup de défenseurs de la construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, l’abandon du projet pénalise économiquement l’Ouest de la France. Pour tenter de mieux raccorder les régions Pays de la Loire et Bretagne au reste de la France et de l’Europe, le Premier ministre vient d’annoncer trois décisions.

Modernisation des aéroports de Nantes et de Rennes

La première, c’est le réaménagement de l’aéroport actuel de Nantes, pour faire face à la forte croissance annoncée de son trafic. « Dans un premier temps, l’aérogare de Nantes-Atlantique sera modernisée et les abords de piste seront aménagés pour permettre à l’aéroport d’accueillir plus de passagers », a-t-il annoncé. « Ces premières mesures peuvent être réalisées sur l’emprise actuelle de l’aéroport donc dans des délais rapides ». En parallèle, une procédure visant à prolonger la piste sera engagée.

Le Premier ministre a également évoqué la possibilité d’agrandir l’aérogare de l’aéroport de Rennes Saint-Jacques « pour mieux répartir le trafic aérien du grand Ouest ». Un projet qui devra être discuté avec le conseil régional de Bretagne, propriétaire de l’infrastructure.

Mieux relier l'Ouest aux aéroports parisiens

Enfin, Édouard Philippe a promis que le gouvernement s’engageait à garantir que les villes de Brest, Nantes et Rennes « disposent de liaisons faciles avec les autres métropoles européennes (grâce) aux hubs long-courriers internationaux ». Les liaisons ferroviaires seront « fluidifiées et multipliées », a indiqué l’ancien maire du Havre, sans apporter davantage de précisions. Le dossier est désormais entre les mains de la ministre des Transports, Élisabeth Borne, qui devra faire des propositions dans les six mois.

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