Inariz poursuit ses investissements sur le marché du riz prêt à l’emploi
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Inariz poursuit ses investissements sur le marché du riz prêt à l’emploi

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Portée par une hausse de la consommation de produits en sachet prêt à l’emploi, mise en exergue encore davantage par la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus, la société Inariz, filiale du groupe marseillais Marbour basée dans les Côtes-d'Armor, vient de lancer un programme d’investissement pour porter sa production de 47 millions à 58 millions de poches de riz.

— Photo : Julien Uguet / Journal des entreprises

Filiale du groupe marseillais Marbour, la société Inariz (60 salariés, 20 millions d’euros de chiffre d’affaires) est l’un des spécialistes français de la fabrication de riz cuisiné en sachet prêt à l’emploi, affichant une date limite de consommation de 18 mois. Pour porter une croissance forte (+ 25 % depuis janvier), exacerbée par la crise du coronavirus, la PME de Lamballe, dans les Côtes-d’Armor, investit. « Nous lançons un programme d’investissement sur trois ans qui vient de débuter avec une enveloppe de 1,5 million d’euros, précise Lionel Thiéfaine, directeur général d'Inariz depuis un an. L’objectif est de soutenir une demande forte sur le riz mais aussi sur l’ensemble de nos gammes de plats cuisinés en sachet micro-ondable, préparés à base de quinoa, de légumes secs. »

Vers de nouveaux marchés

En 2020, l’investissement est consacré à la modernisation de l’usine via l’automatisation de lignes de process et la réorganisation des flux. « Des nouveaux produits plus complexes avec davantage de mélanges et de morceaux de légumes sont à l’étude. Nous allons également renforcer notre présence sur le segment bio, qui représente 10 % de notre offre, ainsi que sur les nouvelles tendances de consommation comme le végane. »

En 2019, Inariz a exporté 95 % de ses volumes à l’international, en Angleterre, Allemagne, Hollande, etc. Les Etats-Unis et le Moyen Orient sont aussi regardés de très près. « Les différents investissements doivent nous permettre de passer, d’ici à 2021, de 47 millions à 58 millions de poches, ajoute Lionel Thiéfaine. Nous avons déjà des besoins importants de recrutement de l’ordre d’une vingtaine de salariés d’ici l’été. »

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