Un peu de mieux à l’horizon. En 2023, la croissance française devrait atteindre +0,6 %, selon la Banque de France, soit 2 fois plus que prévu en décembre dernier. Certes, l’économie restera amorphe au premier semestre, mais "la probabilité d’une récession est désormais très réduite", se réjouit l’institution. Même espoir d’amélioration sur le front de l’inflation : elle devrait s’établir à +5,4 % en moyenne sur l’année - un recul plus fort qu’attendu (0,6 point sous la précédente prévision), mais il devrait survenir "essentiellement sur la deuxième partie de l’année". Malgré ces signes encourageants, le "choc" sur les prix devrait encore peser sur "les coûts de production des entreprises, qui ralentiraient leurs programmes d’investissement et les créations d’emplois". Leurs marges devraient également souffrir, sans toutefois décrocher, car les dirigeants sont parvenus, en 2022, à répercuter "davantage que prévu" cette flambée sur leurs propres tarifs. Mais, prévient l’institution, cette "résilience" de l’économie fait aussi face à une "incertitude accrue", liée à la crise bancaire de ces derniers jours.
