Les salariés perturbés par l’épidémie de coronavirus. Depuis la crise, ils sont 45 % à ressentir plus de fatigue (physique comme psychologique) et 62 % à subir un changement de rythme de travail (accélération pour 40 %, ralentissement pour 22 %), selon une enquête Ifop pour Malakoff Humanis. Pis, 12 % estiment que leur santé s’est dégradée. L’étude, menée du 19 juin au 15 juillet auprès de 3 504 personnes, alerte aussi sur l’accroissement des risques psychosociaux, comme l’intensité du travail (un tiers des salariés la juge plus forte) et l’insécurité professionnelle (1 sur 5 craint de perdre son emploi). Bon point, en revanche, pour les entreprises : 80 % des salariés estiment qu’elles se sont bien adaptées à la situation, en particulier par la mise en place de mesures pour protéger la santé (85 %) et l’emploi (84 %).
