La passation de témoin aura lieu le 2 mai prochain. À cette date, Laurence Carde deviendra directrice générale du Crédit Mutuel Anjou (550 salariés), en remplacement d’Isabelle Pitto, qui occupait ce poste depuis 14 ans. Cette dernière pilotera la nouvelle direction de la "vie mutualiste et coopérative" au sein du Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Pur produit du Crédit Mutuel, Laurence Carde y a débuté en 1997. Ingénieure agricole de formation, elle travaille d’abord comme responsable du marché de l’agriculture à l’échelle nationale. Avant d’élargir ses compétences, jusqu’à occuper le poste de responsable du marché des professionnels au sein du Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Depuis un an, elle exerçait comme directrice de secteur au sein du CIC Est, en Seine-et-Marne. Une filiale de son employeur où elle supervisait 27 agences et 400 collaborateurs.
Année historique en Anjou pour le Crédit Mutuel
Laurence Carde prend aujourd’hui les rênes d’une institution en bonne santé. "Après une année 2021 historique", dixit son président Philippe Tuffreau. Le produit net bancaire (PNB) s’élève à 119 millions d’euros, en hausse de 33 % comparé à 2020, mais aussi supérieur au niveau d’avant crise. Sa meilleure performance jamais enregistrée. Avec en prime un résultat net chiffré à 34,2 millions d’euros (+142 %).
Cette belle performance a été tirée par une augmentation du nombre de clients, ainsi que du nombre de crédits accordés en 2021 (+6 %). Mais aussi par le développement d’activités moins traditionnelles. "Dans un contexte où les marges financières s’écrasent, le Crédit Mutuel mène une stratégie de diversification, en équipant davantage ses clients en assurances destinées aux personnes et aux biens, en services de téléphonie, de télésurveillance, analyse Isabelle Pitto. Aujourd’hui, le banquier qui vit sur des marges de crédit, c’est fini. "
Le Crédit Mutuel Anjou revendique aujourd’hui 247 000 clients en Maine-et-Loire. "En Anjou, un tiers des particuliers, professionnels et agriculteurs sont clients chez nous. Et même les deux tiers des associations", indique son président.
