Pionnier du moteur électrique depuis 2015 avec le moteur de la Zoé, fabriqué sur le site Renault Cléon (3 300 salariés), près de Rouen, le constructeur au losange poursuit sur sa lancée pour concevoir un nouveau moteur sans avoir recours aux terres rares, ce qui permet de réduire son impact carbone de 30 %, selon le groupe automobile français. Une troisième génération de moteur électrique codéveloppée avec Valeo qui apporte son expertise en matière de stator (partie fixe d’une machine électrique). En privilégiant le moteur bobiné face à la technologie de moteur électrique à aimants permanents, Renault promet un meilleur rendement à son moteur ainsi qu’un temps de recharge de la batterie moins important, mais cherche aussi à sécuriser son approvisionnement, et à conserver son indépendance vis-à-vis de pays producteurs de terres rares et d’aimants. Encore en phase de prototypage, ce moteur électrique nouvelle génération baptisé EA7 verra le jour en 2027. Avec une production à grade échelle, la encore attribuée à l’usine de Cléon. De quoi envisager sereinement l’avenir du site normand grâce à la fée électricité.
