Alors que l’État a encore reporté au 31 décembre le délai pour l’accord de cession des Chantiers de l’Atlantique à l’Italien Fincantieri, David Samzun, maire de Saint-Nazaire tire la sonnette d’alarme. Il réitère dans une lettre adressée au gouvernement son opposition à la vente des Chantiers de l’Atlantique au groupe italien qui s’apparenterait selon lui à une délocalisation des savoir-faire locaux en Chine. Fincantieri vient en effet de concrétiser la joint-venture passée avec le constructeur chinois CSSC en lançant avec lui la construction d’un paquebot de 2 800 cabines. David Samzun demande à l’État d’étudier un plan B. "J’ajoute qu’il est possible, des personnes sérieuses se présentant et crédibilisant une solution mêlant acteurs locaux et capitaux français", précise le maire de Saint-Nazaire.
