Le bâtiment se situe au cœur du défi du changement climatique puisqu’il représente 44 % de la consommation énergétique de la France et environ 25 % de ses émissions de Gaz à effet de serre. Pour faire face à ce défi, la loi de transition énergétique pour la croissance verte prévoit la mise en place d’un référentiel environnemental unique au monde pour les bâtiments neufs. En imposant des constructions à la fois sobres en énergie et en carbone, la future réglementation thermique des bâtiments neufs sera davantage environnementale. La recherche de bâtiments à faible empreinte carbone tout au long de leur cycle de vie, depuis la conception jusqu’à la démolition, constitue donc la grande nouveauté de cette future réglementation. Pour s’y préparer, une expérimentation nationale a été lancée en fin d’année dernière auprès de maîtres d’ouvrage volontaires. Son objectif est de tester la faisabilité technique et la soutenabilité économique des niveaux d’ambition proposés par le nouveau référentiel composé de deux indicateurs : le bilan Bepos (bâtiment à énergie positive), pour la partie Énergie, et le bilan des émissions de gaz à effet de serre (Beges), pour la partie Carbone. Le retour d’expérience permettra ensuite de calibrer les exigences de la future réglementation.
Au sein de cette démarche nationale, la déclinaison en Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est traduite par un appel à projet lancé fin juin par l’Ademe. Il vise à accompagner une trentaine de maîtres d’ouvrage volontaires, que les opérations soient en phase conception, en chantier ou déjà livrées. Une communauté de travail élargie sera ensuite organisée afin de faire monter en compétence l’ensemble des acteurs de la filière, y compris les organismes HLM qui bénéficient d’un appel à projet spécifique.
Les candidatures sont à transmettre pour le 15 septembre 2017. Consultez l’appel à projets sur le site de l’Ademe.
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) lance un appel à projet auprès des maîtres d’ouvrage pour expérimenter la construction de bâtiments à énergie positive et à faible empreinte carbone. Les retours d’expérience permettront de calibrer les niveaux d’ambition de la future réglementation environnementale.
