Selon le premier baromètre de l’attractivité des grandes villes françaises publié par Jobijoba et Meilleurtaux.com, Lille, Grenoble et Dijon constituent le trio de tête des villes les plus favorables à la fois en termes d’emploi et de pouvoir d’achat immobilier en tenant compte des salaires nets proposés, Saint-Etienne apparaît en bonne place.
Pouvoir d'achat immobilier
Derrière Lille, Grenoble, Dijon, Lyon, Nantes, Toulouse et Rennes pointe Saint-Etienne. En huitième position dans ce classement, la ville de Gaël Perdriau (LR) a un profil inversé par rapport à sa voisine lyonnaise alors que les deux villes ne sont éloignées que de quatre places au palmarès. Si il reste assez difficile de décrocher un emploi (4 offres de CDI pour 100 habitants), le pouvoir d'achat est compensé par le faible niveau des loyers. On peut prétendre à 114 m2 (record du baromètre) pour un prêt sur vingt ans.
Un argument de plus pour les acteurs économiques qui militent pour faciliter les liaisons routières entre Lyon et Saint-Etienne, car la faiblesse des prix traduit aussi la faiblesse de son attractivité.
Le prix de l'immobilier lié au marché de l'emploi
Ce classement a été établi à partir d’une série de données : offres d’emploi, salaires, taux d’intérêt et prix de l’immobilier. Pour chaque ville, Jobijoba a recensé le nombre d’offres en CDI et a calculé un taux de CDI pour 100 habitants. Les salaires moyens proposés dans les offres ont ensuite été mis en rapport avec les taux d’intérêt recensés par Meilleurtaux.com et le prix de l’immobilier local afin de calculer le pouvoir d’achat immobilier, soit le nombre de m2 pouvant être acheté avec un prêt sur vingt ans avec les revenus nets proposés. Enfin, le taux de CDI pour 100 habitants a été multiplié par le pouvoir d’achat immobilier pour obtenir le classement des villes les plus attractives.
