Le magasin de produits bretons et du monde Roi de Bretagne (20 salariés, 2,5 M€ en 2021) a ouvert cet été sa seconde boutique. Après Brest et son magasin amiral de 500 m2 sur le port de commerce, l’entreprise a ouvert une boutique de 45 m2 à Ouessant en juillet. “Cela s’est fait très vite. L’idée est venue d’un restaurateur de l’île, Olivier Cozan”, explique Juliette Mignard, la directrice générale de Roi de Bretagne. En avril, la dirigeante achète le local et fait faire la décoration par l’entreprise de Gouesnou Edifix pour un investissement (hors bâtiment) de 50 000 euros.
Un vrai pari pour la société. “Nous avons fini les travaux au plus vite et ouvert en juillet, sans véritable plan”, convient la dirigeante qui est cependant satisfaite par les chiffres de cette nouvelle boutique. L’hiver permettra de préparer sereinement la deuxième saison touristique.
+ 4% de chiffre d’affaires en 2022
Né en 1992 à Brest, le magasin Roi de Bretagne s’est diversifié au fil des ans. “Mon oncle, Per-Iann Fournier, a commencé par du négoce de bières de confiture”, rappelle Juliette Mignard, qui a repris les rênes de l’entreprise fin 2020 après y avoir travaillé pendant 6 ans. Aujourd’hui, la boutique propose des produits divers (chocolats, conserves, whiskey, rhum, décoration, thé, prêt-à-porter, etc.) bretons mais aussi du monde entier (Japon, Angleterre, Antilles, etc.). “Nous sommes bien plus qu’un simple magasin de cadeaux ou pour les touristes. D’ailleurs, en dehors des mois d’été, notre clientèle est majoritairement locale”, insiste Juliette Mignard.
Le chiffre d’affaires est en hausse. “2021 était déjà une bonne année et nous allons faire environ + 4 % en 2022”, indique la patronne.
Depuis son arrivée, la nouvelle directrice générale a en effet commencé une modernisation de la marque Roi de Bretagne avec une identité visuelle notamment et des investissements (entre 50 000 et 60 000 euros) dans le magasin brestois. Elle aimerait aussi étendre le magasin et une refonte du logiciel de la gestion commerciale et du site internet est programmée. “Les ventes sur Internet représentent 6 % de notre chiffre d’affaires mais nous avons encore des choses à faire. C’est un de nos leviers de croissance.”
