Le créateur
L'idée de créer un logiciel permettant d'automatiser la composition d'une musique orchestrale a germé il y a cinq ans. Au cours de ses études à l'ENS Lyon et au Conservatoire de Lyon, Richard Portelli a étudié la faisabilité et les débouchés commerciaux de son projet. Il s'est d'abord rapproché du compositeur Gaël Tissot, dans le but de comprendre la musique et de savoir pourquoi le compositeur fait tel ou tel choix pour composer.
Puis il a créé Hexachords en juin 2015, et s'installe à la pépinière Théogone à Ramonville. Auto-financée à hauteur de 50 000 euros, la jeune pousse a dû recourir à quelques prestations intellectuelles, qui lui ont permis d'obtenir 50 000 euros de plus. Le jeune fondateur a aussi bénéficié d'aides de la BPI (bourse French tech) pour un montant de 25 000 euros, et de Madeeli pour un montant de 10 000 euros. Une fois l'entreprise créée, Richard Portelli a embauché Mathieu Calvo, développeur de logiciels.
Le concept
« Le logiciel Orb Composer créé par Hexachords a pour but d'assister le compositeur dans l'écriture de sa musique, que ce soit pour un orchestre ou pour du reportage, explique Mathieu Calvo. On lui impose les accords et les instruments que l'on souhaite entendre, et on peut faire varier l'intensité de la musique, c'est-à-dire faire en sorte qu'il y ait plus ou moins d'instruments à un moment voulu. »
Les perspectives
Hexachords compte bien faire d'Orb Composer un outil international. Une campagne de crowdfunding sera lancée par la start-up le 30 avril 2017. Elle espère récolter 200.000 euros, qui lui permettront de finaliser ses actions en recherche et développement. Le logiciel vient tout juste d'être designé, il ne manque plus que la commercialisation. Trois prix seront proposés : 200, 400 et 800 euros.
Hexachords a réalisé un chiffre d'affaires de 200.000 euros en 2016, et espère atteindre 1 million en 2018. Deux recrutements sont prévus à des postes de communication et de développement logiciel.
