Prévu de longue date, le départ en retraite de l'actuel directeur du site Bosch à Rodez, Olivier Pasquesoone, intervient dans une période troublée pour les 1500 salariés du groupe en Aveyron. Le recul du diesel dans les ventes automobiles a un impact direct sur l'activité de l'usine, spécialisée dans la production de buses d’injection, injecteurs common rail et bougies de préchauffage.
En juillet 2018, la direction du site et les représentants du personnel ont signé un accord de transition visant à diversifier les activités et laisser émerger un nouveau projet industriel pour le site d’ici 2021, avant l'instauration en fin d'année d'un jour de chômage partiel par semaine. Après les grèves entamées au printemps 2018, de nouvelles mobilisations des salariés ont eu lieu en avril dernier.
Deux directeurs familiers du site
Nommé chef d'établissement au 1er juillet, Patrick Meillaud connaît bien ces problématiques puisqu'il exerce depuis 2010 les fonctions de directeur économique du site, qu'il va conserver. Il aura également la responsabilité du département des ressources humaines. Agé de 46 ans, il est diplômé en ingénierie robotique de l’école centrale de Nantes, ainsi qu'en management à HEC. Patrick Meillaud a commencé sa carrière au sein du groupe Bosch en 1997, et exercé différentes fonctions en Espagne, en Allemagne, en Chine et en France.
A ses côtés, le groupe Bosch a nommé un directeur technique en la personne de Vincent Dittly. Lui aussi est en terrain connu puisqu'il a eu la charge du département des injecteurs common rail de Rodez de 2006 à 2016, avant de diriger le site Bosch de Vendôme. Agé de 51 ans, Vincent Dittly est diplômé en ingénierie productique et détient un MBA de l’EDHEC.