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L'Institut toulousain d'intelligence artificielle se structure
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L'Institut toulousain d'intelligence artificielle se structure

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Avec une labellisation définitive obtenue au printemps, la naissance de l'Institut interdisciplinaire d'intelligence artificielle de Toulouse se concrétise ce début juillet avec la nomination d'une équipe de pilotage. En lien avec les partenaires industriels et académiques du projet Aniti, les lignes directrices du futur institut viennent d'être définies.

Nicolas Viallet, nouveau directeur opérationnel du projet Aniti — Photo : Université Toulouse/ArtigasFilms

Depuis le 1er juillet, l'Institut interdisciplinaire d'intelligence artificielle toulousain possède un directeur opérationnel : Nicolas Viallet. La nomination de cet ancien d'Airbus donne ainsi le véritable coup d'envoi du projet Aniti, qui fait partie avec Grenoble, Nice et Paris des 4 instituts 3IA mis en place pour 4 ans renouvelable dans le programme investissements d'avenir du plan Villani (PIA3). « Le jury international a demandé à chaque institut de se centrer pendant deux ans sur ses points forts [...] Pour Toulouse, c'est la mobilité compte tenu de notre écosystème industriel et de recherche », précise Philippe Raimbault, président de l'Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées.

L'équipe de pilotage officialisée

Outre Nicolas Viallet et Philippe Raimbault, le groupe de pilotage de l'institut toulousain se compose de Nicholas Asher (directeur scientifique), Mohamed Kaâniche (directeur scientifique adjoint), Philippe Haertel (directeur général des services de l'Université fédérale) ainsi que ses équipes.

En lien avec la cinquantaine de partenaires industriels et académiques engagés dans Aniti, trois programmes intégratifs ont été définis : l'acceptabilité, la certifiabilité des systèmes autonomes et l'aide à l'optimisation des process industriels. Pendant deux ans, l'accent sera mis sur l'aéronautique, le véhicule autonome, les transports du futur et l'industrie des satellites. Parmi les acteurs principaux on trouve Airbus, Thalès, Renault, Continental, les laboratoires Laas, Irit, IMT ou les organismes de formation Toulouse INP-Enseeiht et l'université Toulouse III - Paul Sabatier.

De plus, les programmes intégratifs seront portés par les chercheurs Leïla Amgoud (directrice de recherche CNRS), Jean-Michel Loubès (professeur à l'université Paul Sabatier) et Nicolas Mansard (directeur de recherche CNRS), tandis que les nominations des pilotes industriels sont imminentes.

Un budget minimal de 102 M€

Enfin, les porteurs des 22 chaires validées à ce stade par l'ANR ont été identifiés et des offres de thèses et post-doctorats circulent déjà, avec l'objectif d'une première vague d'arrivée cet automne.

« Au total, Aniti mobilisera un peu plus de 100 M€ sur quatre ans, conclut Nicolas Viallet. Ce montant comprend environ 70 M€ du PIA, contributions académiques - notamment de l’IRT Saint-Exupéry - et des partenaires industriels, 24 M€ du conseil régional Occitanie, 4 M€ de Toulouse Métropole et 4 M€ de la Satt Toulouse Tech Transfer ».

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