La Société hydroélectrique du Midi vise 500 mégawatts supplémentaires de puissance installée
# Production et distribution d'énergie # Investissement

La Société hydroélectrique du Midi vise 500 mégawatts supplémentaires de puissance installée

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La société hydro-électrique du Midi (Shem) maintient son chiffre d'affaires au dessus de la barre des 90 millions d'euros et prévoit 39 millions d'euros d'investissements en 2019. Une motivation à se moderniser notamment liée à l'ouverture des concessions hydroélectriques à la concurrence, inscrite dans la loi de transition énergétique depuis août 2015.

Le premier évacuateur de crue inox en touches de piano a été installé sur le barrage de l'Oule par la Shem en 2018 — Photo : Hadrien Trailli

Filiale du groupe Engie, la Société hydro-électrique du Midi ou Shem (320 collaborateurs) est le 3e producteur d'hydroélectricité - et donc d'énergie verte - en France. Vendue en totalité par Engie, la production de 56 usines et 12 barrages répartis dans la chaîne des Pyrénées et les rivières du Lot et de la Dordogne, a représenté 1,8 térawattheure en 2018. Ceci équivaut à la consommation de près de 870 000 habitants. Une année "correcte" d'après le directeur général Cyrille Delprat, qui porte le CA de la société à 91,3 M€ (contre 90,2 M€ en 2017).

Par ailleurs, la Shem a investi 32 M€ en 2018 - 11 M€ en Occitanie - dont 51 % ont bénéficié aux entreprises du Sud-Ouest. Parmi les travaux réalisés, on citera l'installation d'un évacuateur de crue inox en touches de piano sur le barrage de l'Oule (Hautes-Pyrénées). Une première mondiale dans ce matériau pour un investissement de 3 M€.

Objectif : 500 mégawatts supplémentaires

La modernisation du barrage de Marèges (Corrèze), pèse à lui seul 50 M€ sur cinq ans. Elle doit se poursuivre en 2019 pour une quatrième année de travaux, notamment destinée à changer la vanne d'un évacuateur de crue d'une hauteur de 11 mètres. Au total cette année, la Shem doit investir 39 M€, dont 13 M€ en Occitanie.

Une volonté de modernisation en partie motivée par l'ouverture des concessions à la concurrence inscrite dans la loi de transition énergétique depuis août 2015. Les négociations sont en cours avec l'État et l'Union européenne. À leur issue, la Shem qui gère l'exploitation de 25 concessions - dont 4 arrivées à terme en 2012 - espère remporter 500 MW de puissance installée en plus. Elle en possède aujourd'hui 783.

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