Le chantier de la clinique Saint-Exupéry a démarré cet été et sera terminé en 2019. Il s'agit d'étendre les murs existants (6 000m²) et de construire un parking en sous-sol de 270 places. Cette clinique, détenue par neuf médecins de l'établissement, est spécialisée dans le traitement des insuffisances rénales. Pourquoi ces travaux chiffrés à 30 M€ (dont 5 M€ pour les équipements), qui vont donner à la clinique une dimension nouvelle de 16 000 m² ?
Parvenir à une offre complète
La direction a deux ambitions : reprendre une place majeure dans l'offre santé côté rive droite à Toulouse (la clinique Saint-Jean du Languedoc va bientôt déménager à Quint Fonsegrives et laisse donc des places à prendre dans le centre de Toulouse) ; et offrir à ses patients atteints de maladie chronique un lieu de santé disposant de tous les services nécessaires à leur traitement.
Une offre globale qui comprendra un laboratoire d'analyses de biologie médicale, un plateau d'imagerie médicale et un plateau de consultations pluridisciplinaires avec des médecins spécialisés en diabétologie/endocrinologie, cardiologie, neurologie, médecine vasculaire, gastro-entérologie,etc.
Une quarantaine de lits supplémentaires (soit 76 en tout) sont aussi prévus dans les plans. "Il ne manque plus que la prestation chirurgicale", prévoit Vincent Lacombe, directeur de la clinique, qui souhaiterait avoir l'autorisation de chirurgie pour parvenir à terme à une offre complète. Son établissement emploie aujourd'hui 290 salariés et affiche un chiffre d'affaires de 20,5 M€.
Des partenaires locaux
Ce sont des partenaires de la région qui accompagnent le projet d'agrandissement de la clinique. Sur le plan financier, trois banques : Crédit Agricole 31, Banque Populaire Occitane et Banque Courtois. Les travaux sont menés par le bâtisseur haut-garonnais Socotrap et les architectes sont Pierre Fernandez et Gérard Huet.
L'étape d'après ? Vincent Lacombe reconnaît un certain intérêt pour le vaste terrain à réaménager suite au déménagement de son voisin, la clinique Saint-Jean du Languedoc (Groupe Capio). "Nous serions intéressés pour récupérer quelques mètres carrés, mais cela n'est pas pour tout de suite", prévient-il.
