Lancée mi-juin, Beblue est la première plateforme de ventes privées en ligne consacrée exclusivement à des produits écoresponsables. Le concept des ventes privées n’existant quasiment qu’en France, l’offre de Beblue est unique à l’échelle internationale. La société a été fondée par Stéphanie Renaudin, responsable Éthique & Conformité dans l’aéronautique et Maxime Coudert, spécialiste du e-commerce.
« Nous sommes le seul site de vente événementielle à soumettre les marques à un comité d’éthique indépendant et constitué d’experts adaptés à la nature du produit, explique le directeur général Maxime Coudert. Si la marque correspond à nos valeurs et à notre cahier des charges sur la composition et le cycle de vie du produit, mais aussi sur la gouvernance de son entreprise, elle signe la charte Beblue et peut ensuite être référencée sur notre plateforme ». L’entreprise Beblue (4 salariés ; CA prévisionnel 2020-2021 : 1 M€) a été créée en avril 2019 et s’est notamment développée grâce aux soutiens du fonds Foster de la Région et du réseau Initiative Occitanie.
2 000 marques à prospecter
Pour l’instant, Beblue propose les produits d’une quinzaine de marques comme Karine & Jeff, Biom Paris ou encore La Queue du Chat. L’objectif à terme est de proposer en permanence un catalogue tournant d’une trentaine de marques. Nourriture, textile, écotourisme, électronique reconditionnée… la société a déjà plus de 2 000 marques en ligne de mire pour de futures prospections.
« Notre ambition est de donner du sens aux achats, et le contexte post-Covid-19 est très favorable à ce type de démarche, puisque beaucoup de consommateurs souhaitent se tourner vers du circuit court, du made in France ou des articles plus vertueux », souligne Maxime Coudert. À noter que Beblue travaille avec la plateforme logistique Futurlog, également respectueuse de valeurs écoresponsables. Par ailleurs, l’entreprise a imaginé un système dans lequel les retours d’expériences des consommateurs sont pris en compte dans le référencement des produits.
Des déclinaisons locales ou internationales
En outre, les pistes de développement du toulousain sont nombreuses. La société envisage dès 2021 de développer le B to B en proposant des produits aux boutiques et autres concept-stores. Beblue, qui s’adresse pour l’instant aux Français et habitants des pays francophones voisins, souhaiterait aussi créer des déclinaisons de son site, plus internationales ou plus locales. « Il n’est pas impossible que nous créions la variante Beblue Occitanie », met en relief le directeur général. Cette diversification passera dans un premier temps par des opérations dédiées.
Enfin, l’entreprise toulousaine voudrait développer son rôle de conseiller en accompagnant les marques dans leur évolution écoresponsable. « Des cabinets de conseil existent déjà sur la consommation énergétique ou la composition des produits, partage Maxime Coudert. Nous voulons aller plus loin avec une approche large, en regardant ce qui se cache vraiment derrière le packaging et la provenance d’un produit ». Dès les premiers retours marché, Beblue compte réaliser une levée de fonds pour notamment renforcer son équipe et booster sa visibilité.
