Nice
VcomK : "Notre atout est d'être transverse en matière de métiers"
Interview Nice # Information-communication

Valérie Arnulf cofondatrice et codirigeante de VcomK "Notre atout est d'être transverse en matière de métiers"

S'abonner

VcomK (13 salariés) est adepte du grand écart entre secteurs, métiers et outils. Touchée sur l’événementiel, l’agence niçoise de communication fondée en 1999 a " musclé " ses autres pôles depuis le début de la crise. Valérie Arnulf, cofondatrice et codirigeante, déroule sa feuille de route.

Valérie Arnulf et Katia Rasori ont créé l’agence de communication globale VcomK à Nice en 1999 — Photo : PHYRASS HAIDAR

Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur VcomK ?

L’arrêt de l’événementiel a été un coup dur, entraînant l’annulation d’une dizaine d’opérations que ce soit pour Amadeus, pour Fuel Littoral, pour l’arrivée d’un parc d’attractions dans le Var, pour Vinci Autoutes… Idem pour le pôle vidéo. Cela représente 30 % de notre activité. Nous avons donc " musclé " nos autres pôles, le digital et le social management, les relations presse et surtout le conseil stratégique auprès des entreprises en mutation. Nous avions bouclé l’année 2019 avec un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros. Nous nous serons maintenus en 2020.

De quelle façon avez-vous poursuivi votre activité au travers de cette crise ?

Nous avons maintenu le recrutement d’un traffic manager (responsable gestion de trafic web, NDLR) prévu avant le confinement. Son rôle de stratège en acquisition de leads nous permet d’aller très en finesse dans le social management (utilisation des médias sociaux afin de promouvoir un produit ou un service, NDLR) et nous a permis de nous maintenir aux côtés du groupe Bonifay, de la marque BuroClub et de nombreuses PME et TPE régionales en quête d’émergence digitale et de e-reputation. Nous avons aussi signé de nouveaux clients notamment dans l’immobilier, secteur en grande mutation qui doit oser se différencier. Nous avons par ailleurs amplifié notre présence dans la santé, avec le centre Antoine Lacassagne à Nice ou Mutuelles du Soleil.

Quel est, selon vous, l’impact de la crise plus largement sur le secteur de la communication ?

Il n’y a jamais eu autant d’outils disponibles mais en même temps, il n’y a jamais eu autant de saupoudrage alors que nous avons plus que jamais besoin d’aller à l’essentiel. Le numérique est un moyen de survie pour de nombreux professionnels. Des enseignes ferment leurs portes mais beaucoup ont su booster leurs performances et travaillent leur visibilité en déployant des stratégies de communication plus fines, pointues. C’est là que nous, agences, jouons un rôle avec notre connaissance des métiers et des équipes solides. L’incertitude économique rebat des cartes des priorités : l’accélération de la transformation numérique entraîne une érosion du lien émotionnel. La communication joue un rôle important dans cette équation.

Quels sont vos objectifs cette année ?

Nous sommes en phase de réorganisation et de consolidation pour pouvoir travailler sur de nouveaux projets en 2022. Nous recrutons un nouveau chef de projet spécialisé et déploierons des projets innovants avec notre équipe de développeurs et intégrateurs. Nous fêtons cette année nos 22 ans et cela n’a rien de poussiéreux, au contraire ! Nous essayons de rester engagés auprès de nos équipes et de nos clients dont certains ne vont pas bien. On tente de les aider même si les budgets sont revus à la baisse.

Sur quels atouts pouvez-vous vous appuyer ?La concurrence est de plus en plus importante et c’est très bien ainsi, à nous de ne jamais mettre de charentaises. Notre atout est d’avoir un esprit orienté " solutions " et d’être transverse en matière de métiers, de secteurs. Nous avons toujours souhaité ne surtout pas nous spécialiser.

Nice # Information-communication # Événementiel
Fiche entreprise
Retrouvez toutes les informations sur l’entreprise DIABO