Après deux années de développement, la start-up toulonnaise Swiit, une société par actions simplifiées à associé unique au capital de 22 201 euros, vient de sortir de l'ombre et n’a pas lésiné sur les moyens pour dévoiler au plus grand nombre son réseau social d’un nouveau genre, totalement dédié au sport. L’opération de lancement, concoctée avec une agence parisienne, devrait atteindre une audience d’un peu plus de 12 millions d’internautes, via Instagram et des réseaux comme TikTok.
Un lancement à la hauteur de l’objectif : devenir la plus grosse plateforme digitale du sport dans le monde, et ceci en seulement quelques mois. Les trois associés, Guillaume et Quentin Michel de Pierredon et Sullivan Tronchet ont déjà recruté 9 personnes et travaillé avec une soixantaine de collaborateurs, ils ont aussi levé 700 000 euros pour financer le développement de Swiit, "un village sportif, numérique et géolocalisé pour tout le monde."
Un déploiement en plusieurs phases
Pour Guillaume Michel de Pierredon, professeur de sport et propriétaire de deux salles de sport à l’est de Toulon, l’idée s’est concrétisée autour de trois objectifs : "encourager la pratique sportive, augmenter les interactions sociales, créer une économie circulaire autour des utilisateurs et des professionnels du sport."
Sur Swiit, chaque membre peut s’inscrire gratuitement et ainsi trouver autour de lui des partenaires pour pratiquer du sport, il pourra aussi trouver des clubs, des coachs, des structures, suivre ses entraînements, voir des contenus sportifs, participer à des événements sportifs ou en créer et même réaliser des achats via une marketplace. "Quant aux professionnels, coachs sportifs, propriétaires de clubs ou présidents d’associations, ils bénéficieront d’un entonnoir de conversion optimal. Sur une seule application et en échange d’un abonnement, ils auront accès à une plateforme de gestion complète pour développer et fidéliser leur clientèle, pour créer des événements, vendre des abonnements ou produits", détaille Guillaume Michel de Pierredon.
Dès cet été, puis en 2024, les premières mises à jour sont programmées pour faire monter en puissance le réseau social. "Un volet gamification fera son entrée sur la plateforme et proposera à tous ceux qui bougent de gagner des points, qui pourront être convertis en tokens utilisables sur la marketplace ou dans d’autres cryptomonnaies."
Une future Licorne
"Avant même sa sortie, notre technologie était valorisée à hauteur de 5,7 millions d’euros", confie le dirigeant, qui prévoit de compter, d’ici la fin d’année 300 000 utilisateurs rien qu’en France pour une centaine de clubs et professionnels inscrits. "Notre audience sera aussi mondiale fin 2023 puisque dès les premières mises à jour, nous allons communiquer en Europe et aux États-Unis", ajoute-t-il. À partir de septembre 2023, Guillaume Michel de Pierredon prévoit aussi de générer ses premiers revenus avant une "accélération importante" puisque dans deux ans et demi, il se voit à la tête d’une Licorne française… D’autant qu’avec l’arrivée de Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, l’entrepreneur a déjà plein d’idées qui ne demandent qu’à sortir des cartons !
