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Socca Chips : la chips niçoise en mode conquête
Nice # Agroalimentaire

Socca Chips : la chips niçoise en mode conquête

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Présente au Salon international de l'alimentation, la chips niçoise à base de socca part à la conquête des palais parisiens. Pour répondre à la demande, la société Nice Gourmet investit au total 1 M€ pour porter la production à 8 000 paquets par jour d'ici au printemps 2017.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le succès de la Socca Chips ne se dément pas. Née en 2014 dans les cuisines du chef niçois Luc Salsedo, la chips de pois chiche azuréenne part à la conquête des palais parisiens qu’elle entend convertir dès 2017. Un passage au Salon international de l’alimentation (SIAL) le 16 octobre prochain, où sa version sucrée (la Socca Sweet Sucre) a été sélectionnée pour le Prix Innovation 2016, devrait l’y aider. Un autre programmé en janvier au Sirha de Lyon, grand-messe bisannuelle de l’hôtellerie-restauration, également. « Nous avons de beaux projets au national parmi lesquels figurent de grandes épiceries fines parisiennes », confirme sa responsable marketing Fabienne Rigourd qui revendique à ce jour un réseau de distribution fort de 300 points de vente répartis entre Monaco et Nîmes, dont quelques belles enseignes tels que Lafayette Gourmet, la Tarte Tropézienne, Ravioli Perrin ou encore Monoprix.

Un laboratoire de 700 m²

« Nous savions que le produit était bon, on s’attendait donc à un retour du marché, mais pas aussi rapide », se souvient Luc Salsedo. Si bien que le chef décide, à l’automne 2015, de ranger son tablier pour se consacrer exclusivement à l’aventure Socca Chips. « Nous sommes alors passés d’un modeste atelier de fabrication artisanale de 50 m² chez un traiteur de Nice à un laboratoire de 700 m² à Saint-André-de-la-Roche avec les contraintes et normes associées à toute entreprise agroalimentaire. » Un changement d’échelle - et de statut - impératif face à une demande toujours plus grande que l’entreprise Nice Gourmet, créée pour exploiter la marque, a encore aujourd’hui du mal à satisfaire. « Nous sommes sur une production de 3 000 sachets jour. L’objectif est d’atteindre les 8 000 sachets quotidiens au printemps 2017 ».

Investissements

Pour ce faire, l’entreprise, qui a breveté son process de fabrication, sa marque et son logo, vient d’automatiser l’ensachage avec un nouvel emballage permettant de porter la durée de conservation du produit à six mois. Au total, 1 M€ seront investis dans les prochains mois pour monter en puissance et, non pas « inonder le marché à l’aveuglette », mais construire « une réelle stratégie de marque » pour ce produit à la fois « premium et populaire » qui se picore jusque dans les bars des plus beaux hôtels de la Côte d’Azur. En 2015, Nice Gourmet, malgré l’arrêt de la production deux mois durant, a engrangé 280 000 € de chiffre d’affaires pour un résultat net de 14 000 €. Et ce avec seulement une petite centaine de points de vente. C’est dire si les perspectives qui se présentent sont alléchantes. L’entreprise vise les 900 000 € de facturations pour 2016, et souhaite renforcer son effectif, passé de 5 à 15 en un an, d’un commercial terrain, d’un administrateur des ventes et d’un responsable contrôle qualité.

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